Ils le doivent avant tout à l’insouciance et au courage de leur équipe. Insouciante parce qu’elle a forcé l’adversaire à jouer le jeu pendant de longues périodes de jeu, insouciante parce que même après le 1-0 à travers le mâle catastrophique, Tutas a continué son truc – attaque intensive, jeu de commutation rapide, concentration sur la création de danger sur les ailes – tiré à travers.

Courageux, parce que les Francfortois sont entrés dans les duels avec un engagement total même près de la surface de réparation après que Borré ait fait 1-1, courageux parce qu’ils ont affronté le mur bleu susmentionné des Rangers lors des tirs au but. Dans une lettre ouverte à leurs fans avant la finale, l’équipe a écrit qu’elle ressentait son énergie. Que ce n’était pas un vain mot est devenu clair à High Noon vom Punkt. Les cinq tireurs de Francfort ont lancé le ballon derrière Allan McGregor, le gardien par ailleurs formidable des Rangers. Le remplaçant Christopher Lenz a même eu le culot après son penalty de mettre son index à la bouche et de demander à Glasgow de se taire. La provocation du Frankfurter a eu un effet. Les fans des Rangers ont répondu par des sifflets, des gestes et des insultes.

Mais le moment montra aussi que le moment était venu pour la SGE de se faire entendre dans toute l’Europe.

Rafael Borré a été le tireur décisif des tirs au but.
Rafael Borré a été le tireur décisif des tirs au but. (Source : Revierfoto/imago-images-bilder)

Et c’est ce qu’ils ont fait, au plus tard après l’ultime penalty de Borré. La courbe de Francfort, entièrement recouverte de blanc, explose. Alors que les Hessois se serraient encore les coudes, les rangs de l’autre côté du terrain se vidaient déjà à une vitesse record. La déception parmi les fans des Rangers était grande. Le club attendait un succès en Coupe d’Europe depuis 60 ans, et plus de 100 000 supporters venus d’Ecosse ont voulu briser cette période de sécheresse par leur seule présence. Ils étaient proches, mais à la fin ils n’ont pas réussi le tour de magie.

Seuls les habitants de Francfort ont des raisons de se réjouir. Et vous entendrez certainement cela tous les jeudis à Séville et dans les aéroports d’Espagne. Quand le mur blanc prend le dessus.



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