Giuntoli et l’art de licencier : ses projets de départ de la Juve

Après avoir placé Kulusevski, les bianconeri doivent chercher une destination pour ceux qui ne font pas partie du projet mais aussi gagner de l’argent en évaluant les renoncements douloureux. La nouvelle DS l’a déjà fait à Naples

Cristiano Giuntoli sait comment faire. Il arrive courant sur une voiture qui avant même son arrivée est partie placer les licenciements au plus vite avec Giovanni Manna, qui était opérationnel et reste opérationnel avec la nouvelle dynamique interne, prêt à intensifier le dialogue avec les clubs Premier dans les prochaines heures. Mais les talents en la matière qu’apporte l’arrivée de Giuntoli restent une valeur ajoutée, qui a démontré à Naples qu’il sait placer de manière rentable des joueurs qui ne font pas partie du projet, grâce aussi aux relations avec les procureurs (de Mendes en bas) pour trouver destinations qui n’étaient pas là dans les bonnes ligues. Et Giuntoli a aussi montré qu’il savait abandonner – par choix ou pour des opportunités de marché – ceux qui faisaient partie du projet, mais sans les faire regretter : avec les bons choix pour un redémarrage.

LES MISSIONS

La vente de Kulusevski a déjà ouvert l’été des ventes sur une bonne note : 30 millions, à ajouter aux 10 déjà encaissés avec le prêt. Le début de raisonnement est fixé à 30 (reste à savoir où ils arrivent) également pour la vente de Weston McKennie, qui n’a pas très bien joué la vitrine Premier et cela n’aide pas, en raison d’un intérêt actuellement limité à la Turquie ( Galatasaray) et Bundesliga (Dortmund). L’objectif est de 20 millions dès la sortie de Denis Zakaria, pour qui West Ham a fait parler de lui. Le but est de partir et c’est tout, en prêt (uniquement pour alléger la masse salariale) car la vente entraînerait une perte en capital conséquente, pour Arthur : l’idée de Brighton a maintenant quelques semaines, il y a du goût pour l’Espagne, La Turquie revient dans l’actualité et le Brésil émerge de temps en temps… Mais l’argent devrait également venir de la vente de Luca Pellegrini, de l’ordre de dizaines de millions, et de celle probable d’Iling, si les offres sont au rendez-vous. de vingt millions.

MAIS PAS SEULEMENT

Le raisonnement qui nous fait considérer la position de certains sénateurs est différent. Car il ne fait aucun doute que, dans un moment de révision des dépenses pour redémarrer avec le plus d’espace possible, les 12 millions de contrats bruts de Szczesny et Bonucci et les 11 bruts d’Alex Sandro ont un poids intemporel. On parle d’économies structurelles, auxquelles s’ajouteraient également d’importants bénéfices en espèces en mettant sur le marché ceux qui étaient arrivés comme pilier d’un nouveau cycle technique et peuvent désormais apporter un petit trésor avec lequel se re-trouver : les demandes de Vlahovic sont fixés à 80 millions, ceux de Chiesa à 60, ceux de Bremer à 50. Ensuite, en tirant sur la ficelle du marché, vous pouvez vous retrouver plus près ou plus loin, mais en été pour repenser le projet en tenant compte de la comptes (sans correctifs, ce serait un rouge annoncé de 120 millions, plus 80 de revenus perdus en Ligue des champions) au moins un ou deux de ces excellents renoncements semblent inévitables. Mais même dans ce Giuntoli à Naples a montré qu’il sait le faire.





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