Giroud, Monsieur Loup est de retour : la première mi-temps à oublier, puis le coup de grâce

Milan s’est une fois de plus accroché à son avant-centre : il est le joueur le plus âgé à avoir été impliqué dans plus de 10 buts cette saison dans les cinq meilleures ligues européennes.

L’homme de la providence a une fois de plus rempli son rôle. Mesdames et messieurs, à vous Olivier Giroud, le monsieur Loup qui résout les problèmes de Milan. Une habitude agréable qui cette fois, plus que jamais, a fait toute la différence dans le monde. Le Diable s’accroche une fois de plus à la chemise de son bombardier français qui aime un monde pour entrer en scène quand le scénario se complique.

Plus c’est compliqué, plus ça lui plaît, même si pour être honnête, Monsieur Giroud aurait pu intervenir avant que son Milan n’aligne sept matches sans victoire. Giroud a tourné, il chante la Curva Sud comme toujours et cette fois aussi, comme tant d’autres, ce n’est pas qu’une façon de dire parce qu’Oly, avec cette torsion sur la croix parfaite d’Hernandez, a vraiment tourné après avoir pris le temps de Djidji.

SCÉNARIO

Twist, cracher et balle dans la poche d’angle. Et puis, cette crête sur la chemise embrassée de colère. Colère du bon, du vrai, de ceux qui sentaient sur leurs épaules tout le poids de la responsabilité personnelle et collective. Parce que quand le bateau prend l’eau, c’est à des gens comme lui de faire les réparations. Le Meazza a appelé Ibra, qui est finalement revenu sur le banc huit mois et demi après sa dernière apparition, mais Olivier s’est matérialisé et, franchement, ce n’était pas exactement le scénario le plus probable. Du moins, pas à en juger par ce que nous avons vu dans une mauvaise première mi-temps – oui, c’est le terme -, le long de laquelle Oly a lutté dans le sang. Il a lutté parce qu’il n’a pas le droit de se reposer. Pioli a la possibilité de laisser même un intouchable comme Leao sur le banc pour deux matchs de suite, s’il ne le voit pas en forme. Mais Giroud ne l’est pas. Non car les alternatives en ce moment ne sont pas crédibles. Et puis il y a le fait que le Français a du mal même juste à bloquer un ballon. Il a essayé de s’éclipser dans la surface, de jouer à côté, de faire monter l’équipe. Tout inutile, pendant un certain temps.

CE BAISER

Puis Milan a finalement allumé la lumière, et lui avec Milan. Trois étincelles en dix-huit minutes : une passe décisive pour Leao, un tir que Milinkovic a réussi à désamorcer, avec l’aide d’un coéquipier, à quelques centimètres de la ligne de but. C’étaient des avertissements aux marins (grenade). La répétition générale du but qui a sorti le Diable d’un cauchemar qui a duré plus d’un mois. Il y a un personnage particulièrement significatif qui célèbre le jeu d’Oly : il est le joueur le plus âgé à avoir été impliqué dans plus de 10 buts cette saison dans les cinq meilleures ligues européennes. Sept buts et quatre passes décisives, et maintenant le total des buts cette année est de 11. Le meilleur buteur de l’équipe, avec un bisou sur son maillot. A quelques heures de la réunion de renouvellement du contrat, sur laquelle l’accord définitif manque toujours, c’est de bon augure.



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