La manœuvre ? «Ce sera équilibré, au-delà des controverses abstruses du débat politique», dit le ministre Giancarlo Giorgetti devant le public des Frères d’Italie réunis au Principe de Savoie de Milan pour illustrer comment faire grandir l’Italie ensemble. «Le contenu est clair: confirmer la réduction du coin fiscal et contributif que nous rendrons structurel, avec une économie moyenne de 100 euros pour ceux qui déclarent jusqu’à 35 mille euros. Nous continuerons certainement dans la politique familiale, l’hiver démographique est le problème des problèmes. Et de toute façon nous ferons aussi des coupes importantes, nous demanderons des sacrifices aux ministères et aux organismes publics, pourvu que personne ne soit offensé », ajoute le ministre en souriant. «Cependant, les particuliers et les entreprises n’ont rien à craindre, ce sera une manœuvre équilibrée et équitable».
Retraçant les deux années passées dans la salle des machines de l’économie et des finances du pays, Giorgetti a déclaré qu’« en 2022, il a trouvé un pays avec un énorme potentiel mais qui se remet du Covid et de l’après-Covid qui avait conduit à des situations anormales exceptionnelles, une période droguée par des mesures exceptionnelles. et des situations particulières, du superbonus au revenu du citoyen, avec l’inévitable désastre des finances publiques. Le ratio déficit/PIB était de 8%, aujourd’hui il est de 3,8%, cela montre que le chemin de la reprise est en bonne voie ».
Le spread « mythique » – ironise le patron du Mef – « est un symptôme de crédibilité, il a baissé de 100 points, le budget est libéré du pire fardeau, celui des dépenses d’intérêts ». Surtout, tient à souligner le ministre, «nous avons démontré que l’arrivée de « ces » personnes au gouvernement n’a pas provoqué un désastre mais a au contraire accru la crédibilité internationale de l’Italie, qui s’est considérablement accrue».
Le patron du Mef ajoute qu’il « a du mal à suivre les débats chocs. Nous avons écrit que nous allions aligner les droits d’accises sur le diesel et l’essence, car pour l’UE, il s’agit d’une subvention nuisible à l’environnement. Nous avons écrit « alignons-nous », donc ceux qui utilisent l’essence baisseront et ceux qui consomment du diesel augmenteront, mais de manière imperceptible. Les transporteurs n’y sont pour rien, ils se sont mis en colère en pourchassant les cornemuseurs, mais ils ont de la discipline et une subvention ad hoc. »
Quant à l’avenir du cap du gouvernement, Giorgetti indique l’objectif de « naviguer en eaux sûres en renforçant la crédibilité ». Notre approche depuis le début a été inspirée par la prudence, c’est pourquoi nous faisons toujours bien mieux que les annonces finales. Cela arrivera cette fois aussi, les faits sont le chômage le plus bas depuis 30 ans, l’inflation la plus basse d’Europe, une croissance qui n’est pas fantastique mais bien meilleure que l’Allemagne qui est en récession depuis deux ans. Ainsi, sur ce chemin, nous mettrons en pratique ce que nous avons commencé. Les forces de l’économie du pays doivent être libérées d’un fardeau étouffant, la réforme fiscale que nous mettons en place avec le vice-ministre Leo est fondamentale. »