L’entraîneur adverse ce soir en quarts de finale de volley-ball est le recordman italien d’apparitions (474) mais ne peut pas faire de concessions à son ami De Giorgi : « L’Italie va ouvrir un cycle et je rêve de les entraîner, mais nous avons bien planifié »
L’Italie-France a toujours et en tout cas un goût particulier. S’il y a une finale olympique en jeu, le poids spécifique se multiplie, mais dans ce cas on va plus loin. Au-delà de l’histoire, au-delà des objectifs, au-delà. Andrea Giani, l’homme avec le plus grand nombre d’apparitions sous le maillot bleu (474, personne comme lui dans aucune équipe nationale), siègera aujourd’hui sur le banc de nos adversaires. Lui d’un côté, Ferdinando Fefè De Giorgi de l’autre. Amis, compagnons d’une Italie qui a changé l’histoire du volley-ball, cette fois rivaux. Sportivement parlant bien sûr. Mais le sélectionneur français ne laisse pas beaucoup de place à la sentimentalité.