Gériatres : recherche urgente sur les conséquences de l’allongement de la durée de vie à domicile pour les personnes âgées vulnérables

Des recherches urgentes sont nécessaires sur les conséquences de vivre à domicile pendant de plus longues périodes pour les personnes âgées fragiles, car de plus en plus sont maintenant admises aux urgences et à l’hôpital à la suite d’une chute. Il a donc souvent fallu beaucoup de temps avant qu’ils ne soient retrouvés. C’est ce que dit Esther Cornegé, présidente de l’Association néerlandaise de gériatrie clinique, en réponse à un message dans l’AD.

Elle parle d’un doublement possible par rapport à il y a quelques années, bien que les chiffres concrets manquent. « Dans un grand hôpital, il est désormais courant » d’amener une personne tombée à la maison. Au 1er janvier, il y en avait cinq dans le département de Den Bosch où elle travaille.

Il y a aussi « de plus en plus » de patients négligés atteints de démence. Souvent, les personnes âgées qui arrivent sont également hypothermiques, en particulier en raison du long délai qui s’écoule jusqu’à ce qu’elles soient retrouvées.

Situation désastreuse

La plupart des gens ne sont pas simplement tombés, mais en partie à cause des conséquences d’une infection, d’une crise cardiaque ou d’erreurs de médication. Ils ne sont également plus toujours en mesure de sonner l’alarme. Le fait qu’ils soient retrouvés plus tard est principalement dû au fait qu’il n’y a plus assez d’aidants informels et de soins à domicile disponibles. Cornegé qualifie la situation de « catastrophe ».

Si l’hypothermie a aussi à voir avec les prix de l’énergie, ce qui fait que les gens brûlent moins, elle n’ose pas le dire. Cela n’a pas été étudié, mais elle ne l’exclut pas.



ttn-fr-45