Gerard Joling panique complètement lorsque l’hebdomadaire Party lui demande à quel point la radio est toujours importante pour lui. Ça touche une corde sensible : « C’est à propos de quelques salauds qui arrangent ça. »
Quand Gerard Joling se produit quelque part, il fait toujours un show. Par exemple, il emmène toujours quelques danseurs avec lui lorsqu’il est à Today Inside. Mais qu’obtient-il réellement des médias hollandais ? Eh bien, pas grand-chose diffusion en tout cas à la radio. « Par exemple, je suis boycotté par 100%NL, qui ne m’a pas joué depuis dix ans », dit-il Faire la fête.
« Honteux! »
C’est surtout du 100% NL dont Gérard est très énervé. « C’est bien sûr honteux, en tant que station, on ne vous appelle pas 100% NL pour ça, n’est-ce pas ? A Radio 2, il faut aussi se mettre à genoux pour faire jouer son disque. Ensuite, ils peuvent y jouer une fois par semaine après votre visite, mais sinon, il n’y a aucun support.
Il poursuit : « 3FM ne m’a jamais joué de toute façon, donc c’est déjà fait. Sky Radio ne m’a pas joué pendant trente ans depuis ‘No More Bolero’s’ de 1989. Il ne reste donc plus grand-chose. Radio 10 m’a très bien soutenu cette fois et Radio 538 aussi sympa. Il y a des DJ connus, mais savez-vous ce que c’est ? Ces gars-là n’ont rien à dire eux-mêmes.
‘bande de salauds’
La liste de lecture des stations de radio n’est généralement pas déterminée par les DJ. «Il y a des gens dans les coulisses qui déterminent ce qui doit être joué. Écoutez, nous sommes toujours aux Pays-Bas. En Allemagne, vous êtes pour toujours une superstar si vous avez eu un grand succès une fois. Ici, vous n’êtes aussi bon que votre dernier coup.
Que pense Gerard de ces gens dans les backrooms de chaînes comme 100%NL ? «Je pense souvent: bon sang, comment vous devez vous mettre à genoux pour faire tourner quelque chose. C’est à propos de quelques bâtards qui arrangent ça. Et que ce soit 100% NL, ou Radio1, Radio2 et Radio 3 : tout est difficile.
A genoux
Le fait que le radiodiffuseur public ne le dirige pas est aussi ridicule, dit Gérard. « Quand je reviens à l’antenne avec Eddy Keur, il doit d’abord discuter si ma chanson peut être rejouée. Puis je me dis : quel genre de conneries est-ce, mec.
Il conclut : « L’ensemble du radiodiffuseur public est financé par nos impôts néerlandais, mais en tant qu’artistes néerlandais, nous devons nous mettre à genoux pour faire jouer nos chansons. Quoi qu’il en soit, heureusement, j’ai ma forte présence en ligne (…) et bien sûr, je croise les doigts pour plus de diffusion à la radio.