Gens du voyage sur liste noire aux municipalités : le gendarme national enquête

Les gens du voyage sont sur liste noire dans de nombreuses communes. Lorsque des informations sur des situations suspectes arrivent, elles sont plus susceptibles d’être associées à des crimes graves que les autres résidents. C’est ce que montrent les recherches de le stenteur

Les Pays-Bas comptent environ 60 000 à 70 000 habitants des caravanes. Il est sensible qu’ils soient explicitement mentionnés sur une liste de contrôle.

Le Bureau du Coordonnateur national contre la discrimination et le racisme (NCDR), qui s’est montré intransigeant la semaine dernière sur la manière dont le fisc a fait le profilage, est de raison de mener une enquête. ,,Nous ne connaissons pas encore cette liste, mais nous allons certainement y jeter un coup d’œil », a déclaré le porte-parole Maarten Hagg.

Jugement

L’avocat Sjoerd Jaasma, spécialisé dans les questions caravanières, a déjà une opinion claire. « C’est bien sûr stigmatisant et même discriminatoire me semble-t-il. Des cas égaux devraient être traités de la même manière et cela ne semble pas se produire ici. »

La liste avec laquelle travaillent de nombreuses municipalités, telles que Putten et Zwolle, semble avoir été établie par le ministère de la Justice et de la Sécurité. Cela ne semble pas être le problème pour l’instant. Selon un porte-parole, la méthode est une première étape pour tester la valeur d’un signal.

La commune de Putten est désormais consciente du problème. « On peut sans doute imaginer que le texte de la check-list est vécu comme stigmatisant. Nous avons l’intention d’ajuster cela », a déclaré le porte-parole Fokko Everts.

Stigmatisation

En général, le NCDR pense qu’il est bon d’être prudent avec les listes. Porte-parole Hagg : ,,Nous avons vu ce qui s’est passé au fisc. Dans son rôle de chien de garde, le CNDR a l’intention d’examiner de près dans la période à venir où les postes du gouvernement utilisent encore plus des listes comparables et de les examiner pour voir s’il y a exclusion et stigmatisation sur la base des motifs mentionnés à l’article 1er (de la Constitution : Egalité de traitement et non-discrimination-rouge). »



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