Après le bon match nul avec l’Inter, Gilardino a battu Nesta grâce à une belle tête de l’avant-centre. Brianzoli n’est jamais dangereux

Michele Antonelli

24 août 2024 (modifié à 22h59) -MILAN

Les succès remportés par Milan et l’équipe nationale sont des souvenirs d’il y a quelques années. Fragments du passé, qui ont vu Alessandro Nesta et Alberto Gilardino atteindre ensemble le sommet de l’Europe et même du monde. Le présent raconte une autre histoire, celle de deux anciens coéquipiers devenus entraîneurs et adversaires en Serie A, avec des ambitions communes et une grande envie de grandir. Mais après le match au stade U-Power, seul l’entraîneur rossoblù souriait. Merci à Pinamonti. En fin de première mi-temps, la tête spectaculaire de l’attaquant est un joker à trois points.

le scintillement des pinamonti

A Monza, il y a encore Pizzignacco entre les poteaux. Devant, Mota et Maldini soutiennent Petagna dans le 3-4-2-1 de Nesta. La nouvelle parmi les Rossoblu sont les débuts de Pinamonti, terminal offensif avec Vitinha dans le 3-5-2 de Gilardino. Dans la première demi-heure, le match est une partie d’échecs et les équipes s’étudient en mettant beaucoup d’intensité : le seul signal est une frappe du pied gauche depuis le bord de Messias, juste à côté. Les émotions arrivent toutes juste avant la pause, dans les 6 minutes de temps additionnel concédées par Mariani. A la 48ème minute, voici le miracle de Gollini sur la tête de Petagna : sur le rebond du gardien rossoblù, Maldini est le plus astucieux, mais le but est refusé en raison du hors-jeu initial de Petagna. A la 52e minute, le centre de Sabelli venant de la droite trouve le rebondissement parfait de Pinamonti. La tête de l’attaquant, placée dans le cadre, fait célébrer Gilardino. Les invités avancent à la mi-temps.

presque doublé

Nesta prépare son équipe dans les vestiaires et un autre Monza revient sur le terrain. Plus agressif et plus compact. Les rouges et blancs tentent de sortir la tête aux alentours de l’heure de jeu, avec Petagna. Le tir du pied gauche de l’attaquant passe juste à côté. C’est alors que commence le tourbillon des changements. Gilardino voit son équipe souffrir et peu de temps après, le tour du chapeau tombe : Badelj, Sabelli et Vitinha absents, Thorsby, Zanoli et Malinovskyi entrants. Nesta répond avec Caprari et Djuric au lieu de Maldini et Petagna. Quelques minutes plus tard, Pinamonti quitte également le terrain : le buteur demande un remplacement et laisse la place à Ekuban. Gênes se revitalise ainsi et est à un pas de doubler son score. A un quart d’heure de la fin, une fausse touche de Malinovskyi se transforme en passe décisive pour Thorsby : la frappe du Norvégien, de deux pas, manque cependant de précision. La fierté rouge et blanche se manifeste dans les dernières minutes, mais cela ne suffit pas : l’équipe de Nesta passe tout près du nul grâce à un centre de Caprari qui touche le poteau. Le dernier frisson est le tir du pied droit de Kiriakopoulos, neutralisé par Gollini. Gilardino remporte le défi entre anciens coéquipiers.





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