Gênes crie avec Badelj: bat Cagliari à la 89e minute et retrouve l’espoir du salut

Le Croate marque un but en finale qui vaut bien plus que trois points. Les Sardes se battent, Joao Pedro prend une perche, mais ils ne coulent pas

Et quand tout a semblé fini, Gênes a trouvé l’éclair décisif avec Badelj pour renouer avec le succès en revenant dans la course au salut et se prépare pour un derby avec la Sampdoria qui donne une bonne partie du salut. Cagliari, battu 1-0, tombe à une minute du quatre-vingt-dixième sur la seule vraie faute défensive grave, quand il ne ferme pas l’espace sur la combinaison du gauche Melegoni-Destro, que le milieu de terrain génois transforme en but après avoir évité Rog’s. tentative de fermeture. La position de Mazzarri, à ce stade, est en jeu. Et dire que c’était un match sacrément compliqué pour Genoa, même si le troisième succès d’affilée de Salernitana avait également évaporé le trésor de Cagliari sur le trio de tête du classement, ajoutant encore plus de tension à l’enjeu.

La course

Blessin, après la tentative de 4-3-2-1 à San Siro contre Milan, est revenu en 4-2-3-1, avec de lourdes reprises (Sturaro, Portanova), avec le nouveau latéral gauche Frendrup à la place de Hefti et Ekuban préféré à Destro en attaque. A Cagliari, Mazzarri a choisi Keita aux côtés de Joao Pedro en attaque, confiant le centre de la défense à Ceppitelli, le nouveau titulaire à la place du suspendu Lovato. Gênes démarre très fort, Cagliari tente de contenir les attaques de l’équipe de Blessin. Carboni bloque Ekuban qui tente d’entrer dans la surface par la droite, puis Cragno (4′) se montre prudent sur une frappe empoisonnée de Portanova. L’équipe locale a une belle possession de balle, mais peine dans la phase de conclusion : une histoire déjà vue, alors que les hommes de Mazzarri tentent de déclencher Keita dans le couloir gauche. Mais c’est un complot inefficace, celui des Ligures, qui manquent généralement de la bonne efficacité en attaque, car l’équipe fonce à l’orée de la surface de réparation, mais peine ensuite à conclure. C’est le péché originel d’une équipe qui est à un pas de la Serie B principalement à cause de sa stérilité offensive. Cagliari a donc choisi de ne pas prendre de risques, avec deux résultats sur trois encore disponibles : ils sortent du terrain génois pour la première fois à la 22e minute avec Joao Pedro, mais Sirigu bloque au sol. Jeu qui peine à décoller, mais dans la demi-heure vient la meilleure occasion de la première mi-temps pour Genoa, favorisé par un faux jeu de Dalbert qui exaspère Mazzarri : Amiri a une bonne coordination, mais sa frappe est large. Trop peu pour effrayer un adversaire qui se défend bien, est organisé et, par rapport aux hommes de Blessin, a un mouvement de balle plus efficace.

TOUR VOULU

Rien d’autre ne se passe jusqu’à l’intervalle. Et si zéro à zéro peut être bon pour Cagliari, pour Gênes c’est comme une première demi-peine de relégation. Blessin joue alors la carte Destro, laissant Amiri dans le vestiaire. Mais la forme ne change pas, car Ekuban sort large à gauche sur la ligne des milieux offensifs. Mais c’est Cagliari qui passe tout près de marquer un doublé : Joao Pedro (3′) heurte le poteau à droite de Sirigu, même si les génois protestent pour une intervention suspecte dangereuse d’Altare sur Ekuban, sur la relance invitée. Blessin change à nouveau : à l’intérieur Gudmundsson remplace Portanova, Melegoni prend le relais d’Ekuban. Mais la manœuvre offensive de Gênes ne décolle pas, et Cagliari est la plus dangereuse. La double passe de Keita surprend Ostigard, mais Sirigu parvient à contrer la frappe de l’attaquant, puis Marin envoie à côté (18′). Mazzarri rappelle Keita et choisit le physique de Pavoletti pour une finale dans laquelle Genoa trouve une victoire très lourde pour le moral et pour le classement. Le un à zéro déchaîne Cagliari après le coup de sifflet final. Cragno a un face à face trop animé avec Destro, le banc de Gênes amortit les tensions dans l’œuf.



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