Geert Schipper a encore du terrain à rattraper et ne participera aux Jeux Paralympiques que pour l’or

Hier, Schipper, 46 ans, est parti en train pour Paris, où débutent aujourd’hui les Jeux Paralympiques. Il s’agit des Jeux Olympiques destinés aux personnes souffrant, entre autres, d’un handicap physique, d’une déficience visuelle, d’une déficience intellectuelle légère et/ou d’une paralysie cérébrale. « Si je suis prêt ? Je ne le saurai que dans une semaine… », plaisante le Spanbroeker dans l’émission De Ontbijttafel de Radio NH.

En 2004, un accident d’avion change à jamais sa vie. Son inexpérience avec les commandes de l’avion l’a amené à s’écraser dans un pré à côté de la piste. Il a subi une fracture au dos et une lésion incomplète de la moelle épinière. « Le sport joue un rôle important au centre de rééducation Heliomare. Le sport m’a toujours adapté et lorsque j’ai rencontré mon futur entraîneur Bas de Bruin, le bal s’est mis en route. »

Champion du monde

S’ensuit une carrière extrêmement réussie. Avec la médaille d’argent à Rio, une amélioration du record du monde de l’heure en 2022 et un titre mondial en paratriathlon comme principaux exemples. Un nouveau temps fort devrait suivre lundi prochain, lors du paratriathlon. La partie comprend 750 mètres de natation, 20 kilomètres de vélo à main et encore 5 kilomètres de roues, en fauteuil roulant.

A Paris, l’athlète de haut niveau de la Frise occidentale fait partie des candidats à l’or. Et c’est une bonne chose, car Schipper ne le fera pas pour moins cher. Le mauvais souvenir des Jeux paralympiques de Tokyo 2021 doit être effacé. « Ensuite, je suis arrivé quatrième, ce qui est un endroit pourri. Alors maintenant, il faut que ça se passe à Paris. »

Une ambition brûlante

En tout cas, l’ambition brûlante est présente chez le Spanbroeker. Lui-même voit trois concurrents principaux, dont son compatriote et champion en titre Jetze Plat. « Je n’y vais pas avec l’idée que ‘l’argent me va’. Je participe pour le plus haut résultat possible. Si je sais à l’avance que je n’ai aucune chance, je n’ai même pas besoin d’aller à Paris. »



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