Gaz : un an de plus pour la fin du service de protection. Voici ce qui change pour les familles

Réentrée sous protection des prix

En revanche, ceux qui sont sur le marché libre ne subiront aucun impact du report. Mais il peut, s’il n’est pas satisfait de son propre profil d’offre, identifier une autre proposition, toujours sur le marché libre, ou retourner au service des tutelles à tout moment. Le retour, en effet, est toujours possible. Pour l’activer, il suffit de stipuler ce contrat spécifique avec n’importe quelle société de vente : en effet, dans le secteur du gaz, tous les vendeurs doivent inclure le service de protection parmi leurs offres.

Et le service de protection, comme on le sait, est marqué par des conditions économiques et contractuelles réglementées par l’Autorité. Ce qui, récemment, a changé le mécanisme de mise à jour de la facture de gaz des utilisateurs sous protection, en l’associant à un nouveau paramètre et en modifiant le scan (non plus trimestriel mais mensuel).

Le rôle de l’Autorité

Actuellement, selon les dernières données fournies par Arera, il y a environ 7,3 millions de clients domestiques encore en conditions de protection dans le secteur du gaz, sur un total de 20,4 millions, soit environ 35,6%. Il appartient à l’Autorité, qui a déjà engagé le processus, de définir les différentes étapes de l’ouverture définitive du marché du gaz, désormais repoussée d’un an.

Le régulateur, avant la prolongation décidée par le gouvernement, avait publié ces dernières semaines un document de consultation qui détaille les critères à suivre pour la suppression de la protection des prix.

L’objectif est d’introduire des éléments graduels pour accompagner le processus de transition vers le marché libre, également avec des mécanismes d’enchères adéquats. Pas de transition brutale, donc.



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