La pression des partis sur le gouvernement monte pour mettre la main à une nouvelle intervention pour calmer les effets d’un prix du gaz qui a franchi jeudi 25 août le plafond de 300 euros le mégawattheure à la Bourse d’Amsterdam. Ainsi l’ouverture de la vice-ministre de l’Économie, Laura Castelli (“il y a des marges pour un nouveau décret, je crois qu’il faut intervenir dans les prochains jours”), a d’abord été suivie des propos d’Alfonso Urso, sénateur de Fi et président du Copasir, qui, en demandant au gouvernement d’intervenir, s’est dit “préoccupé par la spéculation contre l’Italie faite par ceux qui spéculent sur le prix du gaz”.
Calenda (Action) : stop pendant la campagne électorale pour soutenir le plan du gouvernement
Et puis l’invitation aux forces politiques du leader d’Action, Carlo Calenda, “d’arrêter la campagne électorale pour soutenir le projet gouvernemental, notamment l’usine de regazéification, et une éventuelle dérogation budgétaire”. Un papier, ce dernier, qui, dès la réunion de Rimini, est également revenu dépoussiérer le ministre du Développement économique, Giancarlo Giorgetti, après avoir tonné contre l’Europe qui hésite sur le plafonnement des prix et le découplage du prix de l’énergie de celui du gaz. « Si l’Union européenne ne comprend pas qu’il faut changer les règles sur ces deux fronts, elle finit par jouer le jeu de la Russie. Et si vous ne pouvez pas les changer, parce qu’un grand pays européen s’y oppose, nous ne pouvons pas éviter de soulever la question du déficit budgétaire, de la manière dont nous pouvons aider les familles et les entreprises à surmonter ce qui risque d’être, en septembre-octobre prochain, une crise vraiment meurtrière passage “.
Probable Cdm la semaine prochaine
Le cercle autour de l’exécutif se resserre donc et il est donc fort probable qu’un Conseil des ministres soit convoqué la semaine prochaine pour donner une première réponse aux entreprises épuisées par les hausses de prix. Compte tenu de l’urgence du moment, le Premier ministre Mario Draghi est en contact permanent avec toutes les forces politiques, à commencer par le chef des Frères d’Italie, Giorgia Meloni, et avec ses ministres, à commencer par le patron de l’Économie Daniele Franco qui, en Ces derniers jours, a vu le confrère de la transition écologique, Roberto Cingolani, pour une première enquête sur les éventuelles mesures à mettre en place.
Intervention en deux temps
Le plan gouvernemental prévoirait une intervention en deux temps. Avec une nouvelle disposition qui irait au prochain CDM, alors que les deux décrets de déblocage gaz et énergie sur lesquels Mite travaille avec Via XX Settembre devraient être prêts d’ici début septembre et qui prévoient la vente de gaz et d’électricité aux énergivores et aux PME à des prix calmer.
Sur la table le Cig à prix réduit pour les secteurs les plus touchés
Déjà la semaine prochaine, cependant, une première réponse au cri d’alarme des entreprises pourrait arriver. L’hypothèse sur laquelle nous travaillerions est celle de l’extension de la Cig décotée pour les secteurs les plus touchés et d’un renforcement du crédit d’impôt déjà prévu pour les consommateurs d’énergie et de gaz. Le ministre Giorgetti fait pression pour que la barre actuelle (25%) soit relevée à 50%, mais la proposition serait prudemment retenue par son collègue de l’Economie Franco qui tient les cordons de la bourse car elle coûterait trop cher aux caisses de l’Etat. Beaucoup plus probable donc que des 25 % actuels il passe à 30 %, offrant toutefois aux entreprises plombées par les coûts de l’électricité et du gaz une nouvelle bouffée d’oxygène. Ce que quelqu’un au gouvernement voudrait aussi ajouter à la remise à zéro de la TVA sur le gaz (aujourd’hui à 5% en raison de la baisse répétée par les derniers arrêtés gouvernementaux) qui, compte tenu du caractère exceptionnel de la phase, pourrait être autorisée par Bruxelles pour une durée une période de transition.