Gaz à moins de 100 euros, voici comment et quand la facture baissera

Arera : légères améliorations des factures

Avant même Draghi, le président de l’Arera, l’Autorité de régulation de l’énergie, des réseaux et de l’environnement Stefano Besseghini avait à son tour expliqué que sur les factures onéreuses « la situation s’améliore légèrement, on intercepte une phase où les climatiseurs sont enclenchés éteint et les radiateurs ne sont pas encore allumés. Avec cette approche, nous avons évité « la répétition » de la phase compliquée d’août au cours de laquelle les prix du gaz ont atteint des sommets historiques ».

Gaz, Codacons : en dessous de 100 euros, une maxi-augmentation de 70% est évitée

Selon Codacons, « la baisse constante du prix du gaz, qui a atteint aujourd’hui le seuil des 100 euros au Ttf d’Amsterdam, évitera aux consommateurs un nouveau coup dur pour leurs factures et sauvera les Italiens de la hausse de 70% des tarifs attendue en ces dernières semaines par les analystes ». Cependant, l’association des consommateurs souligne que l’urgence énergétique est encore loin d’être surmontée. « Au troisième trimestre 2022 (juillet, août et septembre) par rapport au même trimestre de l’année précédente, les factures de gaz du marché protégé ont subi une augmentation de 46 %, avec des tarifs qui sont passés de 84,67 centimes d’euro par mètre cube à 123,62 centimes d’euro, l’équivalent d’une dépense plus élevée, uniquement pour les fournitures de gaz, égale à +545 euro sur une base annuelle par famille – explique Codacons -. Même en présence d’une baisse des tarifs en octobre par Arera, le bilan des consommateurs et des entreprises sera toujours déficitaire, car les factures, sauf baisses record improbables, resteront sensiblement plus élevées que celles de 2021. compte tenu de certains facteurs qui, dans les semaines à venir, pourraient faire remonter les prix du gaz : l’augmentation de la demande liée à la mise en marche des chauffages, un éventuel hiver particulièrement rigoureux et d’éventuels retards ou interruptions d’approvisionnement depuis les pays dont nous importons du gaz, ils ferait flamber à nouveau les prix des matières premières ».

Tabarelli : on va vers un rationnement

Les propos de Tabarelli esquissent donc un renversement de tendance, même si les inconnues ne manquent pas. Lorsqu’il fera froid et que les chaudières s’allumeront, le prix du gaz augmentera à nouveau. Aux jours les plus froids de l’hiver, l’Italie peut consommer 400 millions de mètres cubes de gaz par jour. La moitié provient du réseau, l’autre moitié des stocks qui se sont constitués l’été, lorsque la consommation baisse. Si l’hiver a de nombreux jours de gel, sans gaz russe fin février ou début mars, nous serions à court d’approvisionnement. Il va donc falloir réduire la consommation. «En Italie, mais aussi en Europe, nous devrions créer plus de systèmes pour l’extraction du gaz et pour produire de l’énergie – a expliqué le président de Nomisma Energia -. Vu qu’importer du GNL du Texas est absurde, nous devrions demander aux Pays-Bas à la Norvège de nous voir le gaz au prix le plus bas, revenons sur la Libye qui regorge de gaz. On va vers un rationnement, tout le monde le sait. On ne peut le faire que s’il va faire chaud mais c’est l’hiver ».



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