A la veille du match de demain à Lisbonne, l’entraîneur critique l’atmosphère: « Les coupes nous donnent toujours une force particulière pour le championnat ». De Roon : « La fatigue n’existe pas »
– Lisbonne
« Un résultat qui sera déjà important pour les qualifications : en championnat, il y a plus de marge de récupération, le groupe de la Ligue Europa est un mini championnat de six matchs. » Gian Piero Gasperini a donc déjà beaucoup, sinon tout, dit sur Sporting-Atalanta demain après-midi, 18h45, heure italienne au stade Alvalade, sur le papier le match aller entre les deux favoris du groupe, tous deux en tête du groupe avec 3points.
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En effet, dit l’entraîneur, « au moment du tirage au sort, le Sporting était en avance dans la réflexion commune : en nous mesurant sur le terrain, nous espérons pouvoir avoir un ressenti différent et renverser les pronostics ». Mais les difficultés auxquelles l’Atalanta sera confrontée sont déjà claires : « Le Sporting ne semble pas avoir de points faibles : il a la colonne vertébrale de l’équipe qui a été championne il y a deux ans, rapide, rapide, avec un grand potentiel, surtout offensivement, mais qui sait aussi être compact. Disons que l’organisation de l’équipe est le point fort des deux. Et tout d’abord nous espérons offrir un bon match : pour nous plaire à 50 000 personnes, dans un stade aussi prestigieux, ce serait une belle réussite. » Depuis le retour de l’Atalanta, « c’est toujours l’Europe qui nous a donné quelque chose pour le championnat, et non l’inverse ». Encore plus il y a trois ans, lorsque, non loin de ce stade, à Da Luz, l’Atalanta jouait un but tout aussi prestigieux, les quarts de finale de la Ligue des Champions : elle a failli atteindre la demi-finale, s’inclinant face au PSG seulement en les dernières minutes.
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Sur le terrain, il y avait Marten De Roon qui aujourd’hui, aux côtés de Gasperini, garde le souvenir « d’une expérience très émouvante. Mais le match de demain sera un match très différent, ce qui ne changera pas, c’est que nous essaierons de jouer de notre mieux. le foot ». Parce qu’en Europe, la fatigue se fait encore moins sentir, tant que lui – le bourreau de travail des Nerazzurri – la ressent : « Comme le dit l’entraîneur, la fatigue n’existe pas. Je ne suis jamais fatigué, j’aime jouer : mieux vaut le faire tous les trois ». jours qu’une semaine entière d’entraînement… ». Celui que Gianluca Scamacca n’a pas encore dans les jambes, mais les deux entraînements avec l’équipe, plus celui d’aujourd’hui, ont suffi à Gasperini pour le considérer comme quelqu’un à rappeler : « Et celui qui est appelé peut jouer, dès le départ ou en lice » .
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