De nombreux mineurs vivent dans une pauvreté absolue
Il y a ensuite les conditions de vie qui coupent les ailes à de nombreux très jeunes dès l’enfance. «Malheureusement, les mineurs constituent le segment de la population qui présente la plus forte incidence de la pauvreté absolue, notamment les étrangers. Il est impressionnant de penser que 2,5 % des enfants de moins de 16 ans n’ont pas accès à un repas protéiné par jour », rappelle Garlatti. Le rapport de l’Autorité rappelle que, selon l’Istat, 16,9% ne peuvent pas se permettre une semaine de vacances par an, 9,1% ne peuvent pas pratiquer régulièrement des activités de loisirs et que même 16,5% des mineurs étrangers ne peuvent pas inviter des amis. Et l’on rappelle également que déjà en 2019, le Comité des droits de l’enfant et de l’adolescent de l’ONU avait appelé à combler les écarts entre les régions en matière d’accès aux services de santé, aux niveaux de vie essentiels et à l’éducation.
L’autonomie n’aggrave pas le fossé entre les régions
«Il est essentiel que la réforme pour une autonomie différenciée ne se transforme pas en un instrument qui creuse encore plus le fossé entre les Régions», souligne Garlatti, expliquant que la réponse est «la définition une fois pour toutes des niveaux essentiels de performance ( Lep ) qui concernent l’enfance et l’adolescence » et sur lesquels elle entend apporter sa contribution. «Malheureusement, les mineurs – a-t-il rappelé – constituent le segment de la population avec le taux de pauvreté absolue le plus élevé, en particulier les étrangers. Il est impressionnant de penser que 2,5 % des enfants de moins de 16 ans n’ont pas accès à un repas protéiné par jour. » Selon l’Istat, 16,9% ne peuvent pas se permettre une semaine de vacances par an, 9,1% ne peuvent pas pratiquer régulièrement des activités de loisirs et même 16,5% des mineurs étrangers ne sont pas en mesure d’inviter des amis. Le Garant a également rappelé que déjà en 2019, le Comité des droits des enfants et des adolescents de l’ONU avait appelé à combler les écarts entre les régions en matière d’accès aux services de santé, aux niveaux de vie essentiels et à l’éducation.
La colère des jeunes
Dans l’Italie d’aujourd’hui, les jeunes expriment leur colère face à des choix qui les dépassent. Tout se passe comme si, observe Garlatti, ils étaient relégués dans un monde à part, séparé de celui des adultes. La société devrait plutôt adhérer à un modèle de durabilité intergénérationnelle. «Un exemple – souligne Garlatti – est représenté par la question du changement climatique, qui est fortement ressentie par les jeunes alors que le monde des adultes semble indifférent».
Nous avons besoin d’un changement de direction
«Plus généralement, nous avons besoin d’un changement d’orientation, culturelle, sociale et politique, qui permette de briser la barrière qui sépare la dimension adulte de celle des mineurs», conclut Garlatti. «Les enfants et les jeunes – ajoute l’Autorité – doivent être considérés parmi les destinataires directs des décisions et des choix politiques. Aujourd’hui, malheureusement, ils n’apparaissent même plus en retrait : en témoigne le fait que les jeunes font tout ce qu’ils peuvent pour faire entendre leur voix, sans pour autant être écoutés. » Le représentant du Conseil des Filles et des Garçons, Emanuele, a donné la parole aux mineurs lors de la présentation du rapport au Parlement, qui a lu une lettre au Président Mattarella écrite en toute autonomie par les adolescents du Conseil.
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