Garde-côtes, 60 migrants par jour secourus en 2021. Des débarquements en hausse


Sauvetage en mer : fonction première et prioritaire. L’année dernière, les garde-côtes ont secouru 22 300 migrants, soit une moyenne de 60 par jour. « Ce sont les Autorités Portuaires qui représentent l’organisme national qui assure la coordination générale des services de secours maritimes » rappelle le premier Rapport Annuel signé par le Commandant Général Nicola Carlone présenté aujourd’hui. Celui du sauvetage n’est qu’une, certainement la plus visible dans l’actualité, des nombreuses déclinaisons opérationnelles des Autorités Portuaires : 10 870 militaires chargés de surveiller 500 mille kilomètres carrés de mer et 8 mille kilomètres de côtes.

Migrants et débarquements

Le rapport annonce comment les efforts de secours sont coordonnés « de manière centralisée par le Centre de coordination de sauvetage maritime de Rome au Commandement Général et du 15 Centre secondaire de sauvetage maritime implantées dans les directions maritimes, au niveau régional, avec l’appui d’une centaine d’unités de garde-côtes ». L’année dernière, 300 événements SAR (recherche et sauvetage) ont été coordonnés par le Centre des opérations du Commandement général et, au total, 1 529 événements, plus de quatre par jour. L’activité sur les migrants reste encore frénétique, voire plus grande. Les données du ministère de l’Intérieur enregistrent 25 988 débarquements depuis le début de l’année contre 19 361 l’an dernier à la même période. En 2020, il y en avait 6 353.

Économies avec le satellite

Le rapport annuel souligne la grande expansion de l’utilisation des images satellites pour l’activité opérationnelle. L’année dernière, 880 images de ce type ont été reçues et gérées. Il convient de souligner, en particulier, que « 318 personnes en danger de mort ont été secourues et secourues avec la seule aide de la technologie satellitaire en 2021, dont 306 dans les zones sous responsabilité italienne », indique le document. Les sauvetages dans ce mode ont triplé : ils étaient 98 en 2020, 63 en 2019 et 59 en 2018. Ce sont les chiffres de la « station satellite italienne Cospas Sarsat à Bari qui, directement rattachée au Département de la Protection Civile et opérationnelle au Commandement Général des Autorités Portuaires, garantit la réception des alarmes satellitaires destinées à la sauvegarde de la vie humaine ». Avec un rayon d’action sur « l’Italie et 19 autres pays (entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique), afin de garantir la couverture d’une zone qui s’étend de la Méditerranée centrale à la Corne de l’Afrique ».

Sécurité et formation

L’année dernière, les autorités portuaires ont mené des activités d’inspection et de contrôle sur 7 353 navires étrangers arrivant dans les ports italiens, avec 140 unités détenues. Les missions environnementales et de surveillance des aires marines protégées ont relevé 2 211 infractions et 800 sujets ont été signalés à l’autorité judiciaire. Dans le secteur de la protection de la chaîne d’approvisionnement du poisson et du consommateur, 107 000 contrôles ont été effectués, 2,5 tonnes de dattes saisies, 4 448 infractions constatées. L’amiral Carlone, entre autres, a tenu à souligner les profils stratégiques de la formation : sur les près de 11 mille salariés, un tiers (3,55 unités) est en formation. En termes de pourcentage, celui de la Garde côtière sur la mise à jour est sans doute une première.



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