garcia : "Naples, quand on ne peut pas gagner, il faut essayer de ne pas perdre…"

L’entraîneur a le sien: « Nous devons être plus cyniques en attaque, nous tirons très peu cadrés. La première mi-temps a été bonne là où nous méritions l’avantage, la seconde mi-temps a été mauvaise ».

Salvatore Malfitano

Le premier faux pas du Naples de Rudi Garcia arrive déjà dès la troisième journée. Le résultat est plus un regret qu’une inquiétude, car l’équipe crée beaucoup, sans mériter le respect des adversaires. En fait pourtant, comme en mars dernier, la Lazio du grand ex Maurizio Sarri s’est installée à Maradona, qui retrouve ainsi les premiers points de son championnat. « Nous méritions d’être devant à la pause car nous avons fait une excellente première mi-temps, en commençant très bien sans marquer. Ensuite, lors de la seule sortie de la Lazio, nous avons encaissé des buts, ils ont été efficaces à 100 %. En seconde période, nous avons été moins doués en dribbles et à certaines occasions, les Biancocelesti ont légitimé la victoire. Compte tenu de nos attaques, dans l’ensemble, un match nul aurait été préférable. Les garçons doivent apprendre que quand on ne peut pas gagner, on ne peut même pas perdre », analyse l’entraîneur de Naples à la fin du match, interviewé par Dazn.

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« Nous savions qu’il valait mieux être devant contre une équipe comme la Lazio – a poursuivi Garcia – car avec des attaquants comme Immobile et Felipe Anderson, nous sommes exposés à beaucoup de contre-attaques. Nous n’avons pas non plus été très chanceux et peut-être pas très agressifs dans certaines situations défensives et nous devons nous améliorer là-dessus. Je ne m’attendais pas à une telle gestion en seconde période, même si le nul était encore à notre portée. Devant, nous n’avons pas été très précis, nous avons tiré vingt-deux fois dans le match sans jamais trouver le cadre en seconde période. Il faut l’accepter de toute façon. Maintenant, il y a une pause, nous espérons que tous les joueurs seront au meilleur de leur forme à notre retour, ce qui commencera alors un véritable marathon, où nous n’aurons même pas le temps de nous plaindre ». Le coach a ensuite résumé le match ainsi. « Nous avons réussi à maintenir la pression dès le début, puis Provedel a brillé sur certains terrains. Nous devons être plus cyniques dans ce domaine. »

concentrer le kvara

Lors de sa première titularisation, Khvicha Kvaratskhelia a été remplacé à la 69e minute par Raspadori. Un geste largement prévu par le sélectionneur. « Ça a bien commencé, puis ça s’est un peu calmé. On savait qu’il n’avait pas quatre-vingt-dix minutes dans les jambes, on en avait parlé avant le match. Le changement est tout à fait normal. Je suis content en tout cas, il a montré qu’il pouvait faire la différence. Comme tout le monde, il a chuté après la pause », a conclu Garcia.





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