Ganna, fais attention, Evenepoel est excité pour le contre-la-montre : « J’ai prouvé que je pouvais battre n’importe qui… »


La course de samedi : le Belge, champion du monde en titre, la principale menace pour Filippo avec Tarling : « Je suis là pour gagner », déclare le Gallois de 20 ans

par notre correspondant Ciro Scognamiglio

26 juillet – 12h06 – PARIS

Le contre-la-montre olympique sera exceptionnel, cela ne fait aucun doute. Même sans Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, premier et deuxième dimanche du dernier contre-la-montre du Tour qui a pourtant connu beaucoup de montées et s’est déroulé au terme de 21 journées très intenses. Sur un test sec pour spécialistes – 32,4 km au cœur de Paris – aux Jeux olympiques, il y a les meilleurs du monde et c’est (net de surprises toujours possibles) Remco Evenepoel, Filippo Ganna, Joshua Tarling. C’est-à-dire les trois premiers de la Coupe du monde 2023, dans l’ordre. Le Belge de Soudal et le Britannique d’Ineos – champion d’Europe en titre – sont des rivaux hautement qualifiés pour Ganna, champion du monde en 2020 et 2021.

le Belge

Evenepoel est basé à Meudon, non loin de Versailles : il revient de ses débuts sur le Tour de France où il a impressionné en terminant à la troisième place. « Lundi, j’ai passé la majeure partie de la journée au lit, et les sensations entre mardi et jeudi n’étaient pas géniales. On verra samedi, si je récupère, je peux battre tout le monde, je l’ai déjà fait. » Les critiques de Remco sur l’asphalte et l’état des routes du contre-la-montre méritent d’être mentionnées : « Je n’ai pas aimé les cinq premiers et les cinq derniers kilomètres ».

l’anglais

Tarling est le dominateur potentiel de la spécialité du futur (il n’a que 20 ans, Ineos-Grenadiers a prolongé son contrat jusqu’en 2027 comme Ganna) mais il est déjà, comme évoqué, champion d’Europe et médaillé de bronze en titre. Il n’a pas couru sur route depuis plus d’un mois, depuis les championnats britanniques, il s’est préparé avec beaucoup de soin pour Andorre, renonçant même à son chocolat bien-aimé. Et il a les idées claires : « Je veux gagner ». Depuis 1996, un contre-la-montre olympique n’a jamais été aussi court. Le modèle de Tarling est son compatriote Wiggins, médaillé d’or pour la Grande-Bretagne au contre-la-montre à Londres 2012. « C’était la première fois que je voyais les Jeux, mais l’essai sur route. Ce serait un rêve de donner à mon pays la première médaille d’or. »





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