Gama : "Contre la France pour s’amuser. Ce qui ne veut pas dire perdre, au contraire…"

Le capitaine bleu lors du match d’ouverture : « Voici le meilleur du football mondial, nous devons aligner quelque chose de plus ». Coach Bertolini : « On sent l’énorme affection des Italiens ». Cernoia indisponible

De notre correspondante Alessandra Bocci

9 juillet
– rotheram (angleterre)

Les sourires demeurent, mais la concentration demeure également. « Parce que s’amuser ne veut pas dire le perdre, au contraire ». Sara Gama, en capitaine super expérimentée, évoque l’ambiance de ces longues journées de retraite et toute l’envie désormais de se tester face à l’une des favorites européennes.

Il y a tout de suite un désagrément non négligeable pour l’Italie et pour la sélectionneuse Milena Bertolini, étant donné que Valentina Cernoia est restée à Blackburn et ne sera pas disponible pour les débuts avec la France. Mais l’entraîneur profite de la malchance. Il va falloir repenser le milieu de terrain, mais pas de drame. « Quand on fait face à un tournoi comme celui-ci, avec des matchs de très haut niveau, il faut penser qu’il y a 23 titulaires, parce que c’est vraiment comme ça. Valentina est très importante mais on a quelqu’un qui peut la remplacer. »

souvenirs de coupe du monde

« C’était merveilleux, mais c’est passé, c’est un bagage qu’il faut porter à l’intérieur, mais il faut aussi tourner la page et savoir qu’on affronte cette compétition avec cette belle expérience qui nous a enrichis », confie le coach. Et Sara confirme sa volonté de regarder vers l’avenir autant que vers le présent. « Cela en France a été une belle aventure, un beau moment, nous le portons tous en nous, mais cette compétition est différente et nous devons continuer à grandir. Plus qu’avoir à renouer le fil, je dirais que ces dernières années nous avons suivi un chemin de croissance, que le moment est différent, mais ici il y a le meilleur du football mondial et nous devons aligner quelque chose de plus. Nous avons travaillé et il y a un mélange de bonne expérience entre les experts et les nouvelles filles qui sont entrées très bien . Nous devons nous souvenir de tout ce que nous avons fait ces dernières années et nous amuser, car s’amuser ne signifie pas perdre la concentration mais plutôt aider. C’est pourquoi nous travaillons toujours avec le sourire. Nous grandissons et nous devons consolider le rôle de l’Italie au niveau international dans le football féminin. »

L’Italie a grandi, Gama a grandi depuis le Championnat d’Europe remporté avec les moins de 19 ans. « Les choses ont énormément changé si je pense à cette période et à la naïveté de l’âge : nous pensions qu’en gagnant quelque chose changerait et ce n’est pas le cas. Nous n’avons pas « Je n’ai pas gagné la Coupe du monde, mais nous avons eu l’attention que nous méritions. Lors du dernier championnat d’Europe, nous n’avons pas dépassé le groupe, contrairement aux autres éditions, et maintenant nous devons faire demi-tour. Repartons de zéro dans un contexte différent. Sept des huit premiers de la Coupe du monde, je suis là et tu dois toujours être au top ».

tactique et culture

L’Italie fait immédiatement face à un cuirassé, pas le seul qu’ils trouveraient en cours de route dans le tournoi, et ils demandent à l’entraîneur comment ils peuvent se battre avec ceux qui ont une plus grande base d’utilisateurs. Parce que le football féminin italien a grandi, mais pas assez en nombre. « Bien sûr, ces 15 ans de non-planification sont décomptés. Alors comment essayez-vous de combler l’écart ? Vous pouvez vous rattraper avec l’organisation du jeu et la relation entre ces filles, la compacité du groupe est la leur « . Force. Ce que nous avons plus que d’autres pays, c’est aussi la connaissance tactique, parce que nous vivons le football, nous le respirons, cela fait partie de notre culture. Les mots qui définissent le match que nous devons jouer contre la France ? Courage et sacrifice. Jeu plan, toujours. On a essayé d’analyser l’équipe à affronter et il va falloir mettre en pratique tout le travail fait ».

Clôture sur l’Italie des filles comme seule équipe nationale à encourager en cette année de Coupe du monde sans bleues. Bertolini et Gama sont sur la même longueur d’onde : « Le fait que les garçons ne se soient pas qualifiés pour la Coupe du monde est une défaite pour tout le mouvement. L’attention qu’on attend est la même, l’an dernier les garçons ont remporté le championnat d’Europe. Ils l’ont gagné ». . Nous affrontons notre tournoi en sentant l’affection des Italiens, que nous savons être intense », déclare l’entraîneur Et le capitaine : « Mais nous ne ressentons plus de pression pour cela. Et il est important de commencer à vivre les deux parties de le mouvement de manière distincte, pas dans l’opposition. La bonne pression, ce qu’il faut, on se la met ».



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