Gallinari ne suffit pas, fiasco d’Atlanta: c’est ainsi que Miami a dominé la course-1

Chaleur écrasante lors du premier match de la série entre le numéro 1 et le numéro 8 à l’Est : 115-91. Le meilleur bleu de lui avec 17 points

Défense, détermination, talent et profondeur. Miami montre toutes les armes qui ont fait d’elle la meilleure équipe de la Conférence Est et écrase Atlanta 115-91 dans le match-1 de la série entre le premier et le huitième à l’Est. La défense de Miami a complètement déjoué l’attaque d’Atlanta, à commencer par le danger public numéro 1 Trae Young, tenu à 8 points avec 1/12 au tir. La seule arme offensive efficace des Hawks, mais les 17 points des bleus n’ont pas suffi à agacer le Heat. Atlanta devra beaucoup changer, à commencer par sa propre détermination offensive, pour embêter Miami dans la course-2, prévue mardi également à South Beach.

choral

Les Heat sont à applaudir pour leur choralité. Bien sûr, Jimmy Butler, Bam Adebayo, Kyle Lowry et Tyler Herro sont de vrais talents, mais la raison pour laquelle Miami a remporté l’Est est le groupe, dont même les meilleurs de l’équipe sont de merveilleux membres. L’équipe de Spoelstra joue par cœur : chacun connaît son rôle, ce qu’on attend de lui et ce que doivent faire les coéquipiers avec qui il partage le terrain. Personne n’essaie d’être un phénomène, pas même Butler qui est le plus talentueux de tous. C’est ce qui fait la particularité de l’équipe de Spoelstra, dangereuse au point d’avoir remporté l’Est malgré les blessures et le Covid. La facilité avec laquelle Miami a dominé le Game-1 a été dévastatrice : ce n’est pas seulement une claque face aux ambitions d’Atlanta, qui est entré en playoffs par la petite porte des Play-In, pour pouvoir embêter le Heat, mais c’est aussi un message à toute la Nba que l’équipe de Spoelstra a tout ce qu’il faut pour être spéciale. En saison régulière, dans les rares occasions où il a joué pleinement, Miami a montré qu’il avait très peu de rivaux : dès ses débuts en playoffs il l’a confirmé, avec une défense incroyable et une attaque équilibrée, avec l’attaquant Duncan Robinson qui remercie à l’exploit de la quatrième période ferme avec 27 points, son maximum de carrière dans les séries éliminatoires.

échec

Le flop d’Atlanta est si retentissant que les Hawks semblaient trop mauvais pour être vrais. Miami a monté une garde suffocante sur Trae Young, qui au lieu d’impliquer ses coéquipiers comme il l’avait fait dans les premiers stades lents du Play-In est parti à la dérive en emmenant toute l’équipe avec lui. Seule exception, Danilo Gallinari, qui surtout en deuxième période (10 de ses 17 points) a trouvé le moyen de percer le mur de Miami. Malgré son talent et son expérience, le bleu seul n’était pas suffisant pour se rapprocher du Heat. Comment le retour de John Collins n’a-t-il pas aidé : arrêté depuis le 11 mars, celui qui sur le papier est le deuxième meilleur joueur de Miami est parti du banc en essayant de dépanner avec 10 points en guise de changement de long, où Onyeka Okongwu a remplacé en quintette Clint Capela, absent depuis au moins une semaine. La blessure du Suisse a enlevé son ancre à Atlanta: sur le terrain, cela s’est vu, à la fois parce qu’il n’y avait aucune protection au fer en défense et parce qu’en attaque, Young n’avait pas de terminal près du fer vers lequel diriger ses passes. Le Suisse ne reviendra pas au match-2 : comprendre comment organiser l’attaque (16 passes décisives et 17 revirements dans le match-1), comment battre la défense de Miami, doit être la priorité numéro 1 dans les deux prochaines journées. Sinon, cette série est probablement déjà terminée.

le match

Match tendu au départ, mais Miami garde Atlanta à 3/17 du terrain et atteint la première sirène devant 23-17. La prolongation en seconde période, bâtie sur un 7/13 dévastateur sur trois dans la période auquel contribue le ressuscité Duncan Robinson (3/4 de l’extérieur en première mi-temps). Miami atteint la pause devant 59-40 puis déborde au troisième quart, atteignant +28 avec Butler et Tucker avant de clôturer à 86-60. La quatrième période s’est donc transformée en une longue période de déchets, remplie d’applaudissements de la Ftx Arena et du désir désespéré d’Atlanta de trouver un pied pour espérer une meilleure course-2. Il faudra quelque chose de complètement différent.

Tu m’aimes: Robinson 27 (1/1 sur deux, 8/9 sur trois, 1/1 lancers francs), Butler 21, Tucker 16. Rebonds : Adebayo 6, Butler 6. Passes décisives : Lowry 9

Atlanta: GALLINARI 17 (4/9, 1/3, 6/6 tl), 5 rebonds en 29′. Hunter 14, Collins 10, Knox 10. Rebonds : Okongwu 7. Passes décisives : Wright 6.



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