Fury Osimhen: va à l’encontre des fans, Juan Jesus l’arrête. Voici ce qui s’est passé à Empoli

Le Nigérian de Naples nerveux après les coups de sifflet. Ambiance chaleureuse dans l’après-match à l’arrivée de De Laurentiis junior

De notre correspondant Maurizio Nicita

25 avril
– EMPOLI

Colère et nervosité en surface. Comme celle montrée en fin de match par Victor Osimhen qui ne conçoit pas que les supporters de Naples s’emballent contre l’équipe. Il veut presque passer sous la courbe pour se disputer, mais Juan Jesus, plus expérimenté, l’arrête pour éviter les problèmes. Tandis que, tête baissée, Insigne et Mertens applaudissent pour remercier les fans qui ne font pas de rabais après un énième imbécile ces dernières semaines. Osimhen était censé être l’homme décisif de ces matches, mais lui aussi est resté piégé dans l’incompréhension d’un Napoli englué dans le dilemme : dribble ou lancer long pour Victor.

Des cris du vestiaire

Mais si cela s’est vu sur le terrain, il y a un arrière-plan non vu mais entendu dans le vestiaire de Castellani. Surtout lorsque le vice-président Edo De Laurentiis a rejoint, certainement pas satisfait de la performance. Coups de pied et coups de poing aux vestiaires et aussi une sorte d’épreuve de force dans une équipe aux âmes diverses. Dans un coin, la tête entre les mains, Alex Meret qui aura besoin de temps pour métaboliser le canard.

Retourner

Ensuite, le groupe est monté à bord du train charter organisé pour Naples. Après le déchaînement, tête baissée et écouteurs pour s’isoler. A la gare d’Empoli des supporters toscans ont taquiné les joueurs, mais aucune réaction, juste l’envie de disparaître rapidement d’un cauchemar dominical. Et à la gare de Naples seule indifférence pour le groupe rentré tard dans la soirée. Aujourd’hui c’est libre, comme l’a décidé Spalletti (le club aurait aimé le faire tout de suite). A partir de demain en retraite à Castel Volturno, mais pas pour la nuit car l’hôtel à côté des champs est complet cette semaine. L’entreprise est à la recherche d’une solution dans la région des Campi Flegrei. Puis samedi Sassuolo. Une victoire pourrait immédiatement garantir la Ligue des champions, mais elle ne refermerait pas les plaies d’une saison à double face.



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