Fuite des salaires des stars de la VRT : « Tom Waes gagne gros avec 700 000 euros bruts »

700 000 euros bruts pour Tom Waes. Au moins 500 000 euros bruts pour Jeroen Meus, Ben Crabbé et Philippe Geubels. Et 400 000 euros bruts pour le transfert le plus discuté de l’année, Niels Destadsbader. Ces cinq noms sont issus des recherches menées par Het Laatste Nieuws sur les contrats d’exclusivité de la VRT. Les montants, qui, contrairement à la Grande-Bretagne ou aux Pays-Bas, n’ont pas été publiés publiquement, ont toujours été confirmés par au moins deux sources — indépendamment l’une de l’autre, précise le journal.

Plus tôt en juin, deux lignes du rapport annuel de la VRT ont provoqué une tempête de critiques. Ce rapport a montré que onze visages gagnent entre 101 000 et 300 000 euros bruts par an, six accords d’exclusivité ont même une valeur de plus de 300 000 euros. Siska Schoeters a qualifié de « honteux » qu’il n’y ait pas une seule femme parmi ces six hauts revenus.

Il n’est pas surprenant que la figure de visionnage du pistolet Tom Waes soit la grosse source de revenu avec 700 000 euros. En comparaison : Gary Lineker, l’animateur du talk-show Match du jouroccupe la première place à la BBC avec plus d’un million et demi d’euros.

Les contrats d’exclusivité avec la VRT sont soumis à un certain nombre de conditions : la garantie qu’aucune coopération n’est accordée à la concurrence, la prise d’un rôle d’ambassadeur et le travail en toute indépendance. Les contrats exclusifs sont en principe valables de trois à cinq ans au maximum.

En plus de cela, cependant, des « variables » peuvent être ajoutées. Par exemple, quelqu’un comme Tom Waes obtient un contrat de volume, avec lequel il peut compter sur un nombre minimum de programmes ou d’heures de diffusion. Le contrat avec Philippe Geubels comprend également une mission de conseil. Cela signifie que le radiodiffuseur peut s’appuyer régulièrement sur son apport intellectuel.

Certains BV, comme Tom Waes et Ben Crabbé, ont un contrat d’exclusivité avec une maison de production. Leur rémunération est constituée d’une enveloppe financière composée de la VRT et de la maison de production pour laquelle ils travaillent.

Enfin, la VRT essaie de maximiser ses revenus, par exemple à travers la société 4Tops, qui vend tout le merchandising de Nourriture quotidienne marchés : livres de cuisine, casseroles et poêles, ustensiles de cuisine, etc. Une partie de ces recettes va à la VRT, mais Jeroen Meus lui-même a également des intérêts dans cette société. Auparavant, Karl Vannieuwkerke, dont la femme a fondé l’entreprise Vive le Vélo gère, donc discrédité.

devoir de silence

Le top VRT ne souhaite pas confirmer les chiffres. « Nous ne pouvons pas ou ne sommes pas autorisés à fournir des informations sur les contrats que nous avons conclus avec nos employés. Ces contrats contiennent une clause selon laquelle les deux parties sont liées par un devoir de confidentialité », selon la brève réponse à Het Laatste Nieuws.

Cette clause est en opposition directe avec la « divulgation publique », une règle pour toute entreprise publique. Chaque Flamand devrait savoir ce qui se passe avec l’argent de ses impôts. Le mois dernier, le ministre des médias Benjamin Dalle (CD&V) a déclaré que c’était « l’accord avec la VRT pour assurer la transparence ». Cependant, la VRT n’a pas coopéré au dossier.

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