Front d’opposition sur le salaire minimum et la manœuvre. La Ligue présente trois amendements, puis les retire


«Lors de la dernière réunion majoritaire avec le ministre Ciriani, j’ai compris que 2 ou 3 amendements pouvaient être présentés uniquement à un niveau symbolique. Evidemment j’ai mal compris et j’ai déjà donné l’ordre de les retirer et de les transformer en agendas. » Ainsi le leader du groupe de la Ligue au Sénat Massimiliano Romeo après la présentation de trois amendements au budget par la Ligue à la commission sénatoriale du Budget. Trois propositions de modifications qui, a-t-on précisé, comme demandé à plusieurs reprises par la Mef, n’étaient pas onéreuses mais, en tout cas, sortaient en dehors de l’accord majoritaire qui prévoyait des modifications par un maxi-amendement convenu. Pendant ce temps, l’opposition se prépare à se battre sur ce front ainsi que sur le front du salaire minimum.

Des contre-propositions arrivent de dem et pentastellati

La bataille semble se répéter lors de la manœuvre. Le M5S, le Pd, l’Avs et +Europa annoncent qu’ils présenteront des amendements communs sur le salaire minimum et la santé. Aujourd’hui, les démocrates et les pentastellati illustreront chacun leur contre-projet sur la loi budgétaire. «Nous démontrerons que ce que dit le Premier ministre Meloni n’est pas vrai, que la couverture est courte. Si vous savez l’utiliser, la couverture suffit, nous générerons des ressources », assure Conte. Et parmi les changements proposés signés par le M5S, il y a un amendement visant à financer le revenu du citoyen pendant deux ans comme c’était le cas avant les changements.

Le maxi-amendement de centre droit confirmé

Entre-temps, c’était au tour d’Action, qui mettait l’accent sur la santé, l’éducation, la croissance et le développement dans 91 amendements. Et il y en aura environ deux mille qui seront déposés par l’ensemble des minorités : le plus grand nombre d’amendements viendra du M5S avec plus de 950 propositions, 600 arriveront du PD, environ 300 auront la signature de l’Alliance verte et de la gauche italienne, tandis que une centaine seront présentées par Italia viva et environ quatre-vingt-dix par Action. L’intention du centre-droit de canaliser toutes les indications vers un maxi-amendement à la manœuvre reste confirmée.

Salaire minimum, opposition aux barricades

Pendant ce temps, les tensions montent en flèche sur le front du salaire minimum. « C’est un énième affront non seulement à l’encontre de l’opposition mais à l’ensemble du Parlement qui est contourné », souligne le M5S. «La majorité – demandent ensemble les dirigeants du groupe de centre-gauche à la Commission du travail – devrait discuter avec nous des mérites des propositions plutôt que de tout remettre entre les mains de l’exécutif. Notre appel est à libérer l’autonomie du Parlement. » Le centre-droit revendique sa proposition. «L’autonomie du Parlement – souligne le président de la commission et signataire de la proposition Walter Rizzetto (FdI) – est respectée et confirmée. Nous avons fait une intervention qui rassemble les conclusions du CNEL et nous disons seulement que la proposition de l’opposition n’est pas, à notre avis, le bon instrument. Entre autres choses, ils ont eu douze ans de gouvernement non seulement pour faire une loi mais aussi simplement pour le mettre au calendrier. »

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Pour le décret de prolongations on recommence jeudi

Obstructionnisme et réglementation parlementaire liés à la demande de confiance à la Chambre sur le projet de loi d’extension, mais les travaux de la commission Montecitorio ne reprendront que jeudi. «Premier jour : vote bloqué. C’est le résultat de l’opposition. C’est un fait politique et nous continuerons à nous battre jusqu’à ce qu’ils retirent l’amendement », promet le chef du groupe du Parti démocrate à la commission du Travail Arturo Scotto.



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