Frits Barend : « S’il vous plaît, montrez où j’ai porté atteinte à la réputation du Dr Van Liempt avec de fausses allégations » | opinion

Il y a trois ans, la thèse « Gemmeker. Commandant de Westerbork’ par l’historien Ad van Liempt à beaucoup d’agitation. Maintenant que la revue scientifique BMGN consacre un numéro critique à la question, le feu est ravivé. Frits Barend, qui critiquait la thèse depuis le début, répond.

Chers rédacteurs,

Je réponds par la présente aux publications de votre journal faisant autorité en juin 2022, qui traitent en détail de la promotion du Dr Ad van Liempt, qui a été promu « affaire de Liempt » en 2019, à propos du commandant du camp Albert Konrad Gemmeker du Camp Westerbork.

A l’instar de nombreux scientifiques et experts, le professeur belge Nico Wouters, responsable du Centre d’études guerre et société aux Archives de l’Etat en Belgique et spécialiste de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale au BMGN, conclut à propos du livre Gemmeker : « Comme il est lisible et précieux, le livre peut être pour un public plus large, d’un point de vue scientifique, le livre n’est pas si pertinent car il ressasse principalement des points connus de longue date. En tant que dissertation, ce livre me semble indéniablement insuffisant car il ne répond pas aux exigences de base ».

Après un échec indéniable, une certaine modestie est de mise, également de la part des promoteurs. Néanmoins, le principal promoteur de Van Liempt à l’Université de Groningue, le Prof. Dr. Hans Renders, dans sa contribution au BMGN, estime toujours qu’il devrait attaquer le Dr Barbara Henkes et moi-même en réponse à ma critique de la méthode de travail de Van Liempt en Le mot d’ordre à partir du 30 mars 2019.

Rejeté par de Volkskrant

Dans cet article, qui a été rejeté au préalable par de Volkskrant Pour lequel Van Liempt écrivait à l’époque des critiques de livres, j’ai montré, sur la base de huit sources et citations publiques et vérifiables, avant la promotion, comment le célèbre programmeur de la nos n’est ni plus ni moins que le roi sans couronne du « Royaume de Plagiat’. L’Université de Groningue était donc prévenue, mais voulait à tout prix continuer la soirée publicitaire pour laquelle Geert Mak a annoncé qu’il applaudirait.

La promotion a également conduit à la publication du BMGN dans lequel Renders écrit : « La contribution de Henkes est surprenante pour une autre raison. Elle a participé à cette campagne peu recommandable dès le premier jour (30 mars 2019), en partie parce que plus d’un mois avant que Van Liempt ne soutienne sa thèse, elle figurait dans un article diffamatoire de Frits Barend dans Le mot d’ordre » .

Des temps difficiles attendent la science et le journalisme aux Pays-Bas, lorsque des critiques bien fondées basées sur des faits sont résumées dans un journal national par un professeur d’une université d’État néerlandaise comme une « campagne peu recommandable ».

Fausses allégations

J’ai cité Henkes comme j’en ai cité beaucoup d’autres dans cet article. Est-elle partie? Je sais aussi ce qu’est le hors-jeu et les coups de pied, mais même en tant qu’ancien élève du Vossiusgymnasium, j’ai dû rechercher exactement ce que signifie «diffamer». Cela signifie «violer la bonne réputation de quelqu’un avec de fausses accusations».

Professeur Renders, vous savez très bien que, en partie en consultation avec vous, j’avais laissé derrière moi «l’affaire Van Liempt». Malheureusement, votre récente allégation dans un journal faisant autorité m’a forcé à réintégrer l’affaire. Je vous demande par la présente de manière emphatique et convaincante de démontrer point par point dans le BMGN ou ailleurs où j’ai violé la réputation du Dr Van Liempt avec de « fausses allégations » dans Le mot d’ordre . En l’absence de preuves, des excuses publiques semblent s’imposer.

Salutation distinguée,
Frites Barend

Frits Barend est un journaliste, ancien producteur de télévision et animateur de radio, chroniqueur et éditeur



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