Fortes émeutes NAC-NEC: les hooligans écopent de peines de prison et de travaux d’intérêt général

Cinq hooligans du NAC ont été emprisonnés pour avoir agressé la police le 23 mai de l’année dernière. Ils l’ont fait lors d’émeutes à grande échelle après le match NAC-NEC (1-2). Selon le juge, cette journée s’est terminée pour les policiers « dans un véritable cauchemar ». « Ils étaient piégés comme des rats. »

Le tribunal a condamné les 24 suspects adultes et 2 suspects mineurs pour les troubles. Cinq ont été condamnés à des peines de prison, dont la plus élevée est de 110 jours. Ils ont reçu une peine plus lourde car, selon le juge, ils avaient déjà été impliqués dans des violences dans le football. Un certain nombre d’entre eux n’ont plus besoin d’aller en prison, car ils ont été en détention provisoire.

Les autres ont reçu des travaux d’intérêt général entre 80 et 240 heures. Il s’agit de l’ordonnance maximale de travaux d’intérêt général qui peut être imposée. De plus, chacun doit payer des milliers d’euros de dédommagement pour les agents et pour les dommages qui ont été causés. Par exemple, le stade, la chaussée et quatre bus de police ont été détruits. Les deux mineurs doivent également effectuer des travaux d’intérêt général.

Atmosphère de désinhibition
Selon le tribunal, tous les hooligans ont joué un rôle actif dans les émeutes. « Il y avait une atmosphère de désinhibition à laquelle tout le monde a contribué. En conséquence, la violence a continué », lit-on dans le verdict. « La société Breda a réagi avec choc. »

Après le match NAC-NEC perdu, à la suite duquel l’équipe de Breda n’a pas été promue, un grand groupe de supporters du NAC a tenté de forcer une clôture à l’extérieur du stade Rat Verlegh. Ils n’ont pas été autorisés à entrer en raison des mesures corona en vigueur à l’époque. Lorsque la police anti-émeute a empêché cela, les hooligans ont tourné leur fureur contre les officiers.

feux d’artifice de mortier
La police a été bombardée de clôtures, de pierres, de vélos, de bouteilles et de feux d’artifice. Les gens ont pris des pavés dans la rue, les ont cassés et les ont jetés sur la police. Des feux d’artifice de mortier ont également été tirés horizontalement en direction de la police.

Plusieurs agents ont été acculés et blessés. Ils étaient terrifiés. Par exemple, l’un d’eux a déclaré : « J’ai survécu, mais j’avais peur de ne jamais rentrer à la maison. Je ne veux plus risquer ma vie pour un groupe de fans de football. »

Travail prévu
Les officiers ont déclaré qu’ils avaient perdu confiance en la bonté des humains. « Tu veux me détruire à cause d’un match de foot perdu ? » Mais aussi : « Ces émeutiers ne comprennent-ils pas que nous avons aussi un partenaire ? Une famille? Et tu veux rentrer chez toi en toute sécurité ?

Le choc mental est si grand que certains ont même quitté leur emploi. Par exemple, un policier déclare qu’il ne veut plus jamais travailler pour la police montée. Un autre a présenté sa démission, mais s’est ensuite rétracté. Certains agents ont subi des traitements de traumatologie avec un psychologue pour surmonter le coup.

Pression des pairs et alcool
Pendant le traitement du procès, le pouvoir judiciaire a montré des images de caméra d’une netteté remarquable des émeutes. Les suspects sont entourés en rouge. On peut les voir jeter des pierres et des bouteilles. Ils ont également donné des coups de pied et frappé des bus de police. Les suspects présents ont reconnu être les personnes entourées en rouge.

La plupart ont admis avoir mal agi. Mais certains ont dit qu’ils ne savaient pas pourquoi ils avaient fait cela. La pression des pairs et l’alcool ont joué un rôle important, selon certains.

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