Des équipes de plongeurs de tous les Pays-Bas seront à l’eau ce dimanche lors du Championnat néerlandais de football sous-marin à la piscine De Tongelreep à Eindhoven. « À première vue, cela semble facile, mais ce n’est pas le cas », explique le footballeur sous-marin Roeland.
Une combinaison de plongée lestée, un ballon rempli d’eau salée et une piscine profonde : c’est la base du football sous-marin. Mais le plus important ? « De belles équipes de plongée qui ont envie de participer, car c’est avant tout pour s’amuser. »
Seize équipes se réuniront dimanche après-midi à Eindhoven pour le championnat de football sous-marin. « Ils viennent de tous les Pays-Bas. Il y a aussi des plongeurs de Belgique », a expliqué le plongeur de la Duikteam Eindhoven.
« Le championnat annuel a été édulcoré à cause du corona. »
Quelque chose dont Wesley Voets est également fier. Il est capitaine de l’équipe d’Eindhoven et co-organisateur du championnat. L’édition précédente remontait à 2019. « Le championnat annuel a été édulcoré à cause du corona. Nous avons décidé de le reprendre maintenant. »
Un dribble rapide ou un tir puissant au but ne sont pas une option dans le sport. Le football sous-marin est assez difficile. « Ce n’est pas pour rien qu’un match ne dure que 5 minutes. Le ballon pèse beaucoup, donc il ne flotte pas », explique Wesley.
« Et chaque plongeur porte du plomb. Pour moi, cela représente environ 10 kilos », ajoute Roeland. « De cette façon, vous pouvez courir sur le fond. Ou bien, courir est un grand mot. C’est en fait légèrement plus rapide que nager. »
« En fin de compte, cela se résume à une coopération mutuelle et à des tactiques. »
On dirait que les joueurs y jouent au football ralenti, mais le football sous-marin demande pas mal de force. Roeland : « En fin de compte, cela se résume à une coopération mutuelle et à des tactiques. »