“StJe serai une concubine gracieuse et désespérée / Je serai un papillon de nuit / cigale des étés torrides, / lune descendante, / jeune fille de la danse meurtrière ». Le Soleil en Poissons est un éclair poétique qui atteint le 19 février sur les paroles d’Adele Desideri.
C’est un signe mystérieux, un éclair sur le mystère, une ombre sur l’identité qui flirte avec l’âme. Il est le seul dans tout le Zodiaque à entrer et sortir du rêve, le seul à posséder les clefs d’accès à l’inaccessible.
Il reste le fils préféré de l’émerveillement grâce à cette question qui s’éclaire sur une seule question : “Qui suis-je ?”. La réponse pourrait venir de Mark Strand : « Dans un champ/ Je suis l’absence/ du champ. / C’est toujours comme ça./ Où que je sois / Je suis ce qui manque». Mots pour expliquer la capacité insaisissable du signe de l’Eau. Et son mouvement entre présences et disparitions : « C’est facile de dire : ‘me voici’. Il faut aussi être là » souligne Stanislaw Lec, poète polonais né le 9 mars.
Insouciants et impressionnables, les Poissons ont une urgence pour un ailleurs comme la poésie, qui fait couler les mots sur des routes inexplorées pour flairer les vibrations du monde. « Je sais/Tu sais/Nous savons/Ils ne savent pas ». La grammaire de l’amour pousse Alfonso Brezmes à écrire ces vers.
Parce que les Poissons contiennent des émotions sans les mettre en cage. Pour aller plus loin et regarder au bord du gouffre. Respirer l’Infini.
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