L’atmosphère au ministère de la Santé, du Bien-être et des Sports (VWS) est « dangereuse » et « toxique ». C’est ce qu’écrit le syndicat FNV dans un communiqué publié mardi. Après plusieurs « plaintes alarmantes », le syndicat a enquêté sur l’ambiance de travail au sein du ministère. « Nous, à l’association, avons été choqués par les informations que nous avons reçues », a déclaré la vice-présidente Kitty Jong.
L’étude exploratoire de la FNV, à laquelle ont participé 101 salariés sur un total de 6 100 ETP de VWS, montre qu’une grande majorité des personnes interrogées ont été confrontées à une forme de comportement inapproprié. Cela concerne principalement le harcèlement et l’intimidation. 71 pour cent des plaintes concernent des fautes commises par des managers et des managers qui se protègent mutuellement. De plus, 94 pour cent des personnes interrogées qui ont dû faire face à un comportement inapproprié ne se sentent pas soutenues par l’organisation. La FNV a également découvert qu’un pourcentage relativement élevé de fonctionnaires de VWS, cinq fois supérieur à la moyenne nationale, avait des pensées suicidaires.
Le syndicat souhaite que le ministère intervienne immédiatement. Le syndicat reconnaît à l’agence de presse ANP que le sondage est restreint et donc pas nécessairement représentatif de l’ensemble de l’organisation. Pourtant, les résultats de l’étude exploratoire suffisent pour que le syndicat se montre « extrêmement préoccupé » par l’ambiance qui règne dans le département et par les conséquences (mentales) pour les salariés. Le syndicat a également reçu des signaux selon lesquels des employés seraient licenciés après avoir déposé un rapport.
Enquête conflictuelle
Dans un courriel adressé à tous les fonctionnaires, le secrétaire général du ministère, Marcelis Boereboom, écrit que les résultats de l’enquête sont « confrontants ». « Ça fait mal qu’il y ait des salariés qui ne se sentent pas en sécurité. Nous prenons ce signal très au sérieux. Boereboom déclare donc qu’il prendra des mesures immédiates, en premier lieu en menant une enquête sur « la sécurité sociale et les bonnes manières chez VWS ». Sur la base des résultats de cette enquête, les dirigeants du ministère décideront quelles mesures supplémentaires sont nécessaires.
« Bien entendu, nous aborderons également un certain nombre de sujets immédiatement et à court terme. L’une d’entre elles consiste à donner au sujet de « l’environnement de travail sûr » une place encore plus importante dans notre programme de leadership », écrit Boereboom. « D’ici là, nous appelons les salariés qui se sentent traités injustement ou qui ne se sentent pas en sécurité à le signaler. Cela peut être fait de manière confidentielle si vous le souhaitez.
Des résultats positifs ont émergé d’une enquête de satisfaction menée plus tôt cette année par un organisme externe auprès de tous les collaborateurs de VWS. « Dans cette étude, VWS a montré un score globalement positif en termes de sécurité sociale et de bonnes manières », écrit Boereboom. « Ça s’est moins bien passé dans ce domaine dans certaines parties de l’organisation. Nous avons ensuite pris des mesures et bon nombre de ces actions sont toujours en cours, mais il semble qu’il en faille davantage.
Vous pouvez parler de suicide sur la ligne d’assistance nationale 113 Prévention du suicide.
Téléphone 0800-0113 ou www.113.nl.
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