Le FMI s’attend à ce que l’économie russe se contracte de 6% cette année. Ce chiffre est considérablement inférieur à la contraction de 8,5 % prévue par le FMI en avril.

« L’économie russe devrait se contracter moins que prévu au second semestre, les exportations pétrolières et non énergétiques résistent mieux que prévu », a indiqué le FMI dans son rapport. « En outre, la demande intérieure fait preuve d’une certaine résilience en raison de l’atténuation de l’impact des sanctions sur le secteur financier intérieur et d’un affaiblissement du marché du travail plus faible que prévu. »

Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, l’Occident a imposé une série de sanctions contre la Russie dans le but d’isoler le pays financièrement et économiquement.

Pour 2023, le FMI s’attend à un impact plus important pour la Russie que prévu. Il prévoit une récession de 3,5 %, alors qu’en avril, il y avait encore une récession de 2,3 %.

L’Europe paie

Le FMI souligne également que les effets de la guerre sur les principales économies européennes sont plus négatifs que prévu. Par exemple, les perspectives de croissance économique ont été revues à la baisse pour l’Allemagne (-0,9 point à 1,2%), la France (-0,6 point à 2,3%) et l’Espagne (-0,8 point à 4%).
Les impacts sont plus importants en raison « de la hausse des prix de l’énergie, de la baisse de la confiance des consommateurs et de la baisse d’activité dans les usines en raison des perturbations continues de la chaîne d’approvisionnement et de la hausse des prix des matières premières », selon le FMI.

Un arrêt complet des exportations de gaz de la Russie réduirait également significativement la croissance de la zone euro en 2022 et 2023. Les pays européens seraient alors contraints de rationner l’énergie, ce qui serait préjudiciable aux grands secteurs industriels.

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