Flop de Chelsea, Benfica ok. Haaland n’arrête pas de marquer. Tris Real et Dortmund

Tuchel chute en Croatie, les Portugais démarrent bien : Rafa Silva et Grimaldo au filet. City gagne à Séville avec le spectacle du Norvégien

Salvatore Malfitano

& commat; malfitoto

6 septembre
-Milan

Le Real Madrid ne cue paspas d’attelle pas même Manchester City. Le chemin des deux candidats à la victoire finale commence tant bien que mal, par un succès à l’extérieur. Cela aurait dû être un duel à distance entre les attaquants les plus spectaculaires du monde, mais le match de Benzema contre le Celtic ne dure qu’une demi-heure en raison d’un inquiétant problème au genou. Cependant, l’équipe d’Ancelotti n’en est pas affectée, bien au contraire : en seconde période, elle offre un football amusant et efficace qui bat la courageuse opposition des Écossais avec trois buts.

Les Citizens dominent au contraire de bout en bout sur la pelouse de Séville, qui remercie Bono sans qui le passif aurait été bien pire que la finale 0-4. Dans le groupe Juventus, Benfica a battu en toute sécurité le Maccabi Haïfa avec un Grimaldo irrépressible. A Leipzig, le Shakhtar donne la plus belle histoire de la soirée, faisant baisser le poker face à l’équipe allemande qui risque désormais d’être exemptée. Dans les courses de 18h45, Mauvaise défaite de Chelsea sur le terrain du Dinamo Zagreb; 3-0 autoritaire à la place pour Borussia Dortmund contre Copenhague.

CELTIC-REAL MADRID 0-3

Un match à deux pour le Real Madrid, plutôt décevant en première mi-temps et parfait en seconde. Le Celtic n’a pas peur et passe tout près de marquer à plusieurs reprises. Abada engage Courtois à la 13e minute, le gardien est alors sauvé du poteau sur la conclusion de McGregor (21′). Le vrai motif d’appréhension est toutefois lié aux conditions de Benzema, qui à la demi-heure est contraint de quitter le terrain en raison d’un problème au genou. Après la pause, l’équipe d’Ancelotti impose sa qualité. Vinicius conclut en ouvrant le pot une action chorale parfaite, partie de la surface de réparation à la 56e minute ; quatre minutes plus tard, c’est à Modric de terminer le redémarrage de Hazard depuis l’extérieur. Le Belge baisse le rideau à la 77e minute, soutenant la parfaite assistance de Carvajal du droit avec la porte non gardée. Furuhashi est venu près d’un but global bien mérité pour les Écossais, essayant de dévier le centre de Jota avec son genou, mais le ballon s’est terminé juste à côté.

SÉVILLE-MANCHESTER CITY 0-4

La vraie question est de savoir combien de temps il faudrait à Erling Haaland pour marquer son premier but en Ligue des champions pour Manchester City, la réponse est de vingt minutes. La passe décisive est de l’habituel De Bruyne, qui détaché à droite place le ballon habituel derrière la défense que le Norvégien pousse dans un filet vide. Le milieu de terrain est l’un des hommes les plus dangereux : à la demi-heure, il tente directement un coup franc, ne trouvant que l’extérieur du filet, mais la véritable opportunité lui arrive à la 49e minute. Le Belge vole le ballon et échange avec Haaland, qui le lance dans le but mais face à Bono, il obtient le tir sauvé. La déception de Guardiola dure quelques minutes, car Foden double : juste à l’intérieur de la surface il se laisse aller à quelques feintes, puis frappe en diagonale (58′). La résistance de Séville se desserre avec le temps, Haaland ne le laisse pas le dire deux fois : sur le tir de Foden, Bono s’étire mais le ballon reste dans la surface de l’attaquant qui marque encore à la 67e minute. L’extrême défenseur des Andalous évite un pire passif sur le coup de Cancelo (74′), il ne peut rien faire à la place sur une fin de Ruben Dias.

LIPSIA-SHAKHTAR 1-4

Peu d’occasions et de moments où pratiquement tout se passe. C’est ainsi que se résume le match à Leipzig, avec le Shakhtar en tête. A 16′ Gulacsi contrôle un ballon sur le trocart, mais se perd dans une série de feintes et Shved dépose le plus facile des buts dans le but. Les Ukrainiens tentent de garder les bonnes distances entre les départements, sans toutefois s’élancer avec conviction. Ainsi, l’équipe de Tedesco élève le centre de gravité, augmente la pression et à la 57e minute fait match nul avec Simakan, bon pour mettre Trubin de l’intérieur de la surface. Même pas le temps de donner le coup d’envoi, que le Shakhtar a égalisé : Shved reçoit dans les seize mètres, sa frappe déviée assomme le gardien. Le Leipzig est déséquilibré en quête du même, l’équipe de Jovisevic punit en contre avec Mudryk qui s’envole et trouve le 1-3 d’une diagonale gauche précise (76′). Les Allemands s’effondrent en finale, subissant également le quatrième but à la 85e minute : Mudryk s’échappe bien derrière la défensive, au centre il y a Traoré qui anticipe la sortie de Gulacsi.

BENFICA-MACCABI HAIFA 2-0

Ce n’est pas le Benfica intense habituel qui a été vu lors des préliminaires, au contraire. En particulier, Ramos n’est pratiquement pas arrivé et la responsabilité des offensives est passée directement sur les épaules de Rafa Silva. A la 30′ sa droite du bord engage gravement Cohen. En revanche, en début de seconde période, Vlakodimos est également décisif pour sortir du contrôle imprécis de Pierrot qui honore le Portugais. L’équipe de Schmidt a appuyé sur l’accélérateur et débloqué le match à la 49e minute, lorsque Silva a dévié un centre de la gauche de Grimaldo dans le filet. Ce dernier conquiert alors la scène six minutes plus tard avec une voiture de vingt-cinq mètres directement à l’intersection, pratiquement imparable, pour le doubler. La suite de la course est à la gestion de la possession, une mission qui réussit sans encombre malgré le danger créé par Rukavytsya en finale, que Vlakodimos déjoue.

DYNAMO ZAGREB-CHELSEA 1-0

L’équipe de Tuchel s’est immédiatement déversée dans la moitié de terrain adverse et en a pris possession, comme prévu. Sterling et Aubameyang se cherchent et se trouvent, peut-être trop puisqu’en quelques occasions l’excès d’altruisme ne paie pas. Etonnamment, à 13′ ce sont les Croates qui prennent l’avantage, sur un axe qui connait l’Italie vu le passé des protagonistes : Petkovic prolonge de la tête à un jet de la défense, Orsic brûle Fofana et devant Kepa il le pique avec une délicieuse touche de l’extérieur. L’inertie de la manœuvre reste du côté des Bleus, qui souffrent pourtant du désavantage. C’est au Dinamo de devenir plus dangereux, avec la conclusion d’Ademi de l’extérieur de la surface que le gardien repousse à la demi-heure. Le déroulement du match est sensiblement le même en deuxième mi-temps : Chelsea joue, les adversaires créent le score. Ristovski décoche une belle droite du loin, Kepa s’exalte à l’aide de la barre transversale (56e). Le forcing des Anglais se fait plus efficace vers la fin, avec l’énorme double occasion à la 86e minute : la frappe tranchante de James s’imprime sur le poteau, sur les développements de l’action que Jorginho centre pour Mount mais son tour est neutralisé par Livakovic.

BORUSSIA DORTMUND-COPENHAGUE 3-0

Le jeu semble promis à l’équilibre, puisqu’après seulement dix-huit secondes Copenhague est proche du but avec Zeca, qui tire de l’extérieur et frappe le poteau. En réalité, les Allemands n’ont pas peur et jouent au jeu. Brandt inspire Modeste à la 9′, lui servant un bon ballon au centre de la surface que l’attaquant tire haut. La qualité du dribble est restée inchangée même après la sortie de Hazard en première mi-temps, remplacé par un problème musculaire à la cuisse. Reyna entre à sa place, qui ne le fera pas regretter. Le Borussia Dortmund enchaîne à la 35e minute : l’initiative revient à l’habituel Brandt, qui sert la coupe de Reus ; Dribble sec sur Vavro et tir au premier poteau qui ne laisse aucune chance à Ryan. Sept minutes et la formation de Terzic hypothèque le succès. Cette fois Reus défend la possession sur le trocart, cède face à Guerreiro qui triangule avec Reyna et marque d’un filet vide. Au retour des vestiaires, les rythmes chutent puis s’intensifient vers la fin. Brandt réchauffe les gants de Ryan, Moukoko rate un but vide en équilibre précaire (80′). Bellingham pense toutefois boucler la rencontre à la 83e minute, lorsqu’il conclut une belle action commune sur la passe décisive de Reyna.



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