Flavia Pennetta : "Points cruciaux ? Alors j’ai gagné la peur de les jouer"

La championne bleue parle d’elle à la Vpe20 Vip Padel Cup et explique comment elle garde la forme : « Je parcours des kilomètres à la poursuite de mes enfants »

Pierre Razzini

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peter78pr

– Jesolo

Flavia Pennetta elle est et restera dans l’histoire du tennis italien comme l’une des meilleures joueuses de tennis de tous les temps. Les titres remportés en témoignent. Parmi les nombreux, nous ne pouvons pas oublier le open d’Australie (double), le US Open (célibataire) et le 3 Fed Cups (avec l’Italie). Même maintenant que sa carrière est terminée, il continue de surprendre sur le terrain. Ce n’est pas un hasard si, avec un ami Frances Schiavonea remporté le Tournoi des Légendes al Roland Garros en 2022. Et juste avec Francesca, il a participé à la Coupe de Padel VIP organisé par vpe20 à Lido di Jesolo avec de nombreux autres champions sportifs. À cette occasion également, il s’est avéré toujours en parfaite forme : « Je cherche toujours du temps pour faire de la gymnastique dans mon salon à domicile. Mais ce qui aide plus que tout, c’est de courir après mes enfants. C’est mon principal entraînement quotidien. »

Suivez-vous toujours le régime alimentaire d’un athlète ?

« Manger de manière prudente et équilibrée a été déterminant tout au long de ma carrière. Je me suis parfois laissé aller petits vices mais seulement à certains moments de la saison, quand le calendrier des matchs me le permettait. J’ai toujours pensé qu’il était important de mélanger les différents aliments de la bonne manière et encore aujourd’hui j’aime expérimenter dans la cuisine ».

Pouvez-vous nous parler de vos émotions après avoir remporté l’US Open ?

« Ce fut une magnifique réussite. j’en ai essayé un joie indescriptible. Et tout était encore plus beau parce que c’était inattendu. Je suis convaincu que c’est le résultat d’années de travail, de dévouement à ce sport, de sacrifices et de persévérance ».

Le sacrifice et la constance sont-ils les mots-clés pour être un grand athlète ?

« Vous ne restez pas dans le top 15 mondial pendant tant d’années si vous ne vous consacrez pas temps et énergie à la cause. Il faut toujours essayer de s’améliorer, de voir les aspects positifs même quand, apparemment, on fait des pas en arrière ».

Était-ce aussi le cas pour l’open américain ?

« A New York, j’ai toujours bien joué, remportant souvent les quarts de finale et apprenant quelque chose de nouveau à chaque édition. Puis vint la victoire. Globalement, et j’en parlais avec Fabio (Fognini, éd) il y a quelques jours, c’est un tournoi dans lequel je me suis toujours senti à l’aise ».

En prenant la Fed Cup comme exemple, pouvez-vous expliquer la valeur du groupe, même au tennis ?

« Ce furent des années incroyables pour le tennis féminin. Des filles avec du talent et de la personnalité. Des têtes un peu folles mais dirigées par un homme, Conrad Barazzutti, qui a su gérer au mieux des personnages forts comme le nôtre. C’est un aspect fondamental du travail d’équipe ».

Quels souvenirs gardes-tu de ces trois tubes ?

« La victoire de 2006 avait une saveur différente de toutes les autres peut-être parce que c’était la première. Mais celle de 2010, la troisième, a été la plus excitante. En parlant de victoires sur le terrain, certains athlètes ont été plus importants dans une édition. D’autres dans un autre. Mais nous avons tous été capables de mettre notre ego de côté quand c’était nécessaire et d’aider le partenaire qui en avait le plus besoin. »

Elle a obtenu d’excellents résultats en simple et en double. Différences?

« J’ai dans le cœur les succès obtenus en double parce qu’ils sont le fruit d’un travail fait avec un partenaire et parce que je suis des résultats qui peuvent être partagés avec quelqu’un. Mon sport a toujours été individuel. De plus, la mentalité italienne va dans le sens d’une plus grande valorisation du singulier. J’ai toujours apprécié la possibilité de jouer en couple. »

« Tout d’abord, cela aide à grandir en tant que joueur de tennis. Je l’ai vécu sur ma peau. Depuis que j’ai commencé à jouer en double, j’ai aussi progressé en simple. Et puis ça améliore aussi la personne car cela vous oblige à être constamment en relation avec un coéquipier ».

Aviez-vous quelqu’un pour vous aider à gérer la pression des grands matches ?

« Le chiffre de psychologue elle a toujours été importante et le sera encore plus pour les nouvelles générations. Dans mon cas, j’ai appris de petites astuces qui m’ont aidé à voir les situations sous un angle différent. Au fil du temps, j’ai augmenté le conscience dans mes qualités ».

Avez-vous ressenti le poids de devoir jouer des points décisifs ?

« Tous ceux qui me connaissent savent que Je n’ai jamais été un cœur de lion dans ces moments. Souvent, je ne pouvais pas prendre l’initiative. Pour cela, je dois remercier les personnes qui m’ont été proches dans ma carrière car elles ont toujours été convaincues que je pouvais réaliser de grandes choses. Ils m’ont constamment poussé même quand je me suis incliné. Et les victoires sont arrivées ».

Être marié à un joueur de tennis vous aide-t-il ou vous complique-t-il la vie ?

« De mon point de vue, ça aide. L’amour entre personnes qui font le même métier permet de mieux comprendre les mécanismes de son partenaire et d’accepter avec moins de doutes personnels les absences qui surgissent inévitablement dans la relation ».







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