Flat tax incrémental, répit fiscal et primes défiscalisées : la manœuvre se dessine

Le nouveau super bonus

Ensuite, il y a le nœud de Superbonus, une mesure qui coûte trop cher, risquant de compromettre d’autres ressources, explique le patron de la Mef : elle sera révisée « sélectivement ». Des changements à venir également pour le bénéfices supplémentairesdont la règle « ne fonctionne pas »: la solution, explique le vice-ministre Maurizio Leo, pourrait être « une nouvelle assiette fiscale » au lieu de flux de TVA qui « ne captent pas exactement le bénéfice supplémentaire », viserait à utiliser les bénéfices, comme indiqué au siège de l’UE.

Il y a aussi la possibilité pour les entreprises de reconnaître les employés « une sorte de prime ou indemnité jusqu’à 3 mille euros « hors taxes, sur le modèle de celui déjà expérimenté en Allemagne.

Coni et chambres d’hôtes

Des interventions arrivent également sur le coin et les retraites, dossiers sur lesquels un premier point a déjà été fait à la table entre le gouvernement et les syndicats. Pour le retraitesnotamment, qui pèsent de plus en plus dans le budget de l’Etat (50 milliards d’ici 2025), le gouvernement cherche des ressources (possibles pour environ 1 milliard) en intervenant sur les revenus des citoyens.

En attendant, l’office parlementaire du budget appelle à la prudence et à une grande attention à la manœuvre (les espaces fiscaux « se sont rétrécis » et il faudra « surveiller attentivement l’évolution des dépenses », avec des choix « sélectifs ») d’énergie l’an prochain, avec des répercussions possibles sur les comptes publics.

Le chapitre Pnrr

L’UPB met également en garde contre Pnrr (tout changement affecterait la trajectoire de croissance indiquée dans la Nadef), sur laquelle le ministre Giorgetti indique la possibilité d’entamer une révision dans la discussion au sein de l’UE sur le Repower EU. Le ministre est en effet persuadé que tel quel il n’est pas possible de respecter les délais.



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