Fiscalité, de la baisse des taux à l’impôt sur les sociétés : voici ce qui va changer


Le projet de loi d’habilitation sur la réforme fiscale arrivera sur la table du Conseil des ministres la semaine prochaine. Cela a été anticipé par le vice-ministre de l’Économie, Maurizio Leo, confirmant les délais prévus par le gouvernement. La principale nouveauté est la confirmation du passage de l’impôt sur le revenu des personnes physiques de quatre à trois tranches de revenus, avec une baisse relative des taux correspondants selon une vision de réforme que le centre-droit imagine depuis un certain temps. L’objectif est de réduire la pression fiscale générale, mais sans compromettre l’équilibre des comptes.

Changements pour les entreprises

Mais la refonte du système fiscal que le gouvernement a en tête repose également sur le dépassement de l’IRAP et de nouveaux mécanismes d’imposition pour les entreprises, c’est-à-dire la révision des revenus des entreprises avec une baisse du taux de l’IRES pour les entreprises qui décident d’investir les bénéfices dans de nouveaux investissements et dans l’emploi. Même pour l’IRES, l’idée de base pour financer la baisse de 24% est celle d’une révision des crédits d’impôts.

Examiner les allégements fiscaux, les abattements et les déductions

« Nous allons entamer un processus de réduction de la pression fiscale » a assuré le chef du ministère de l’Economie Giancarlo Giorgetti, précisant toutefois que la réduction sera un « processus graduel ». Ces derniers mois, le groupe d’étude sur la réforme, créé à la Mef par Maurizio Leo, a élaboré divers schémas pour maintenir un système à trois taux. Pour récupérer les revenus perdus, un examen, une réduction, des allégements fiscaux, des déductions et des déductions seront utilisés, qui s’élèvent maintenant à plus de 600 et qui, a noté Leo, « représentent environ 156 milliards de Cubains » de revenus perdus. «Là, vous pouvez intervenir. Si vous faites un examen attentif, vous pouvez trouver les ressources pour mieux calibrer les tarifs ».

En 2022 avec l’impôt sur le revenu des personnes physiques 205,8 milliards dans les caisses de l’Etat

Agir sur l’impôt sur le revenu des personnes physiques est une entreprise délicate, ne serait-ce que parce que nous intervenons sur le premier pilier du système fiscal (l’autre est la TVA). Selon le Bilan préliminaire du budget de l’Etat rendu public hier par le MEF, en 2022 l’Irpef a rapporté 205,8 milliards d’euros au Trésor public. Parmi ceux-ci, environ 81 proviennent d’employés du secteur public et 85,6 d’employés du secteur privé. Pour avoir une idée des proportions, les recettes fiscales totales en 2022 étaient de 544,5 milliards. La TVA, payée par les consommateurs finals, vaut 171,6 milliards.

Déduction possible du coût de l’employé du revenu total de la famille

Les propriétaires de magasins et de locaux commerciaux font confiance à la nouvelle réforme, qui demandent depuis un certain temps un coupon forfaitaire (c’est-à-dire un impôt sur le revenu subventionné) même sur ces propriétés. Mais aussi les familles ACLI qui souhaiteraient pouvoir déduire de l’impôt le coût de leurs « salariés », soignants, baby-sitters, aides-ménagères, assimilant leurs dépenses à des frais de « santé ». Mais la solution pourrait aussi être d’assimiler les familles aux entreprises, en prévoyant la déduction du coût de l’employé du revenu total de la famille. Si les délais sont respectés, le projet de loi de réforme fiscale devrait arriver au Parlement entre fin mars et début avril.



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