Fiorentina, victoire et dépassement de la Lazio : l’habituel Bonaventura décide


Cela se termine 2-1: Luis Alberto ouvre en fin de première mi-temps, puis en seconde période Kayode et le but de l’Italien intervient une minute après le penalty que Gonzalez envoie au poteau après avoir pris à contre-pied Provedel.

par notre correspondant Stefano Cieri

-Florence

La Fiorentina est à égalité pour l’Europe. Un succès net et mérité pour la Viola, bien plus que ne le laisse penser le score final. Non, ce n’était pas une victoire serrée. La Fiorentina a largement dominé tout au long du match, avec le défaut coupable de n’avoir capitalisé que sur deux des douzaines d’occasions dont elle disposait. Une soirée somptueuse, qui risquait d’être gâchée par le but de Luis Alberto qui avait donné l’avantage à la Lazio à la 45e minute. Mais ensuite, en seconde période, l’équipe italienne a remis les choses à plat. Défaite sans circonstances atténuantes pour la Lazio, jamais dans le match et même incapable de capitaliser sur ce but de Luis Alberto tombé du ciel.

le poison de Luis dans la queue

La première mi-temps est un monologue pour Viola qui se termine cependant avec la Lazio qui prend l’avantage. Un de ces paradoxes qui font du football un sport unique, beau pour celui qui en profite et cruel pour celui qui en souffre. L’équipe d’Italiano monte immédiatement à bord. Le 4-2-3-1 à traction souhaité par l’entraîneur (Bonaventura, et non Duncan, est le lien entre le milieu de terrain et Arthur) facilite la tâche de l’équipe locale qui occupe militairement la moitié de terrain adverse, empêchant la Lazio de sortir sauf en de très rares occasions. L’équipe de Sarri, fatiguée et plâtrée, semble sans défense. Mais la Fiorentina, comme cela arrive souvent, manque de but. Oui, car les opportunités de scoring arrivent en quantité industrielle, sans pour autant qu’aucune d’entre elles ne soit capitalisée. Trois fois, c’est le poste qui a dit non à la Viola. La première fois à la 18e minute, sur un tir de Gonzalez (la déviation de Provedel sur le montant fut décisive, puis sur la frappe infaillible de Bonaventura, il y eut l’arrêt miraculeux de Casale sur une glissade). Le deuxième poteau arrive à la 23e minute sur une tête de Belotti (dans ce cas également, il y aurait une frappe commode pour Sottil, mais Provedel s’en charge). L’avant-dernier poteau est de Biraghi directement sur corner à la 43e minute. Et une autre tête de Belotti que Casale détourne providentiellement en corner doit également être incluse dans le calcul des opportunités. Un match nul à la mi-temps serait déjà très serré pour l’équipe locale. Mais à quelques secondes de la 45ème minute voilà l’insulte. La Lazio, qui jusqu’alors n’avait été aperçue que lors d’un virage par Guendouzi suite à un corner de Luis Alberto, a inventé l’action meurtrière. Isaksen récupère le ballon et le passe à Immobile qui met le premier Guendouzi en action sur la droite. Le Français est clair en rattrapant Luis Alberto dans la surface : l’Espagnol contrôle et refroidit Terracciano.

dépassement d’alto

Habituellement, les plaisanteries de ce genre, surtout si elles arrivent à la fin d’une mi-temps, ont le pouvoir de casser les jambes de l’équipe qui les subit. La Fiorentina revient cependant sur le terrain dès la mi-temps avec la même attitude et la même détermination qu’en première mi-temps. L’Italien, évidemment, en était convaincu, à tel point qu’il n’a rien changé. Sarri, en revanche, malgré l’avantage, sait que la Lazio souffre, il élimine donc Marusic et Isaksen et fait entrer Hysaj et Zaccagni (puis l’entraîneur insérera également Vecino pour Cataldi, Castellanos pour Immobile et Pedro pour Anderson). L’assaut de la Viola reprend alors et en vingt minutes produit le dépassement sur la Lazio. Mais avant que cela n’arrive, l’équipe locale gaspille d’autres opportunités. Un tir de Gonzalez passe juste au-dessus, puis sur la tête de Ranieri il y a une nouvelle intervention prodigieuse de Provedel. Cependant, le but était dans les cartons et Kayode l’a marqué à la 16e minute d’une touche gagnante sur un centre de Belotti. Cinq minutes passent et la Fiorentina bénéficie d’un penalty pour une faute de Casale sur Belotti. Sur place, cependant, Gonzalez frappe encore un autre poteau de la soirée Viola. Cependant, Bonaventura se charge de porter le score à 2-1 à la 24e minute. Le milieu de terrain s’empresse de se jeter sur le ballon repoussé par Provedel suite au tir de Beltran. À ce stade, la Fiorentina s’arrête naturellement pour vérifier la réaction de la Lazio. Ce qui n’est pourtant pas là, à part un tir de Zaccagni qui finit haut.





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