Fiorentina, trio contre Sassuolo et huitième place. En attendant Turin-Inter

La Viola s’impose avec des buts de Cabral, Saponara et Gonzalez. Les neroverdi terminent à neuf en raison des expulsions de Tressoldi et Rogerio

De notre correspondant Matteo Dalla Vite

Une erreur d’Alessandro Russo, gardien de Sassuolo, né en 2001, et un penalty déniché par le Var (un coup de coude de Cabral qui avait donné l’avantage à la Fiorentina) sont les chemins initialement tracés par la Fiorentina – avec la tête à Prague (il y a la finale de Conference League mercredi contre West Ham) – et Sassuolo dans un match qui n’était certes pas inoubliable mais qui a ensuite été rendu brillant par l’arc-en-ciel du 1-2 de Saponara qui a ensuite servi le ballon à Nico Gonzalez pour terminer le match sur le 1-3. La Fiorentina avec un filet d’essence, Sassuolo sans même ça…

les erreurs

Cela dit avant le match, Sassuolo a remis au Gouverneur Bonaccini un maillot symbolisant le versement du produit aux victimes (« Sassuolo 4 Emilia Romagna »), ici la Fiorentina se présente avec Cerofolini entre les poteaux, Ranieri en défense centrale et Kouamé large gauche dans le 4-2-3-1 ; Dionisi, de son côté, a Ceide en haut à gauche dans le 4-3-3, le capitaine Berardi et Pinamonti au milieu de l’attaque. La Fiorentina pousse trois fois : à la 6e minute l’arbitre Marchetti attend un « contrôle » du Var pour un prétendu coup de bras dans la surface de Tressoldi, un tir qui n’existait pas. A la 8ème minute Cabral s’échappe sur la droite, un tir croisé qui finit dans les mains ; le même avant-centre, à la 10e minute, a dirigé le poteau extérieur suite à un centre de Duncan. À la 20e minute, la Fiorentina a demandé un penalty : Rogerio a fait une faute mais tout s’est passé en dehors de la surface et l’arbitre a considéré qu’il s’agissait d’un duel de match. Sassuolo se présente une fois en avant mais sans trop inquiéter la Viola. Il y a, à la 31e minute, une échauffourée entre Ranieri et Berardi : le défenseur de Viola, après un tacle, s’approche de loin du ballon et « montre sa poitrine » au neroverde ; une dispute s’ensuit, tous deux avertis. C’est une première mi-temps sans à-coups, tant Sassuolo que la Fiorentina ne donnent jamais l’idée de pouvoir dominer les moments et les matchs : fautes, oublis, fausses passes, l’idée de ne pas se faire mal par la Viola et la fatigue évidente du Chez Neroverde, ils donnent exactement l’idée d’une course inoubliable. Le seul point fort de Sassuolo est venu en fin de première mi-temps : le ballon d’Henrique à Pinamonti qui, seul devant le but, n’a pas trouvé la force et l’objectif nécessaires pour sortir de l’impasse.

Violet imparable

Résultat qui, comme souvent, se débloque sur une erreur : à la 2ème minute le centre de Terzic est mal calculé par le gardien de Sassuolo Russo (né en 2001) qui à l’entraînement fournit une passe décisive à Cabral pour l’avantage de Viola. Sassuolo réagit et met Maxime Lopez, certainement plus qu’avant, pour construire quelque chose qui puisse donner une vraie réaction mais c’est la Fiorentina qui pourrait doubler son avance mais sur corner Quarta se tape la tête, en solo, au-dessus de la barre transversale. La Fiorentina glisse Nico Gonzalez et Bonaventura pour Kouamé et Duncan, Sassuolo répond par l’insertion de Defrel et Bajrami pour Ceide et Maxime Lopez, le tout pour que Dionisi puisse passer en 4-2-3-1 : le tir arrive Berardi (19’s. t), Cerofolini rejette. Le 1-1 pour les neroverdi vient grâce à Var Doveri qui déniche un coup de coude de Cabral dans la surface : Berardi fait 1-1 sur penalty. Course rouverte ? Presque et seulement pour un temps : car alors Sassuolo (méconnaissable) restera à dix pour le deuxième carton jaune de Tressoldi mais vient d’abord le une-deux décisif de la Fiorentina. Le but de Saponara, puis la tête de Nico Gonzalez juste après la passe décisive de Saponara. L’équipe de Dionisi ? Non reçu. L’Italien peut maintenant vraiment penser à la finale de mercredi.



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