Fiorentina, pas de record: elle fait match nul 1-1 avec Spezia et s’efface de la dixième victoire consécutive

Viola a fait match nul après 9 victoires consécutives en championnat, Coppa Italia et Conference League: le but contre son camp de Wisniewski a débloqué l’impasse, puis Igor a raté et Nzola a égalisé

De notre correspondant Alex Frosio

Pas d’enregistrements. La série de victoires de la Fiorentina s’arrête à neuf : le dixième s’échappe devant Spezia, qui rattrape un but contre son camp de Wisniewski avec Nzola et qui a aussi le ballon à trois points en finale, mal gâché par Shomurodov. La punition aurait été trop sévère pour Viola qui, dans l’enthousiasme des Franchi – 35 000 spectateurs -, a touché le poteau avec Brekalo et la barre transversale avec Biraghi.

Le match

L’Italien change peu à juste titre mais en attaque pour faire de la place à Sottil Nico Gonzalez reste absent, avec Ikoné restant à droite et Cabral au milieu, avec Bonaventura en soutien. Semplici insère Nikolaou à gauche dans la ligne à quatre mais c’est le seul choix conservateur : le 4-1-4-1 s’appuie sur Nzola devant et sur la vivacité de Zurkowski demi gauche. Les lignes étroites empêchent la Fiorentina de se nettoyer devant, le premier tir est de Spezia à la 11e minute avec Amian qui de la droite serre au centre et « alimente » Terracciano de l’extérieur. Le vent, qui souffle derrière la Viola non seulement métaphoriquement, est un facteur. Après un but refusé par Nzola pour hors-jeu de Gyasi passeur passeur, la Fiorentina passe à la 25e minute : Biraghi devance Gyasi, vole à gauche, saute Wisniewski qui rentre alors sur le centre depuis la ligne de fond et marque un but contre son camp. En tête sans jamais avoir tiré au but : le vent a bien changé pour Viola, en pensant au nombre de matchs ratés malgré une production offensive numériquement impressionnante. Cependant, le jeu reste compliqué. Car à la 32e minute Spezia a égalisé : lancer de Dragowski déplacé par le vent, Igor a été dépassé par Nzola, Terracciano n’est pas sorti et a été sauté par le La Spezia 9 qu’il a ensuite déposé filet vide. Peu vient de l’extérieur (quelque chose de Sottil, très peu d’Ikoné), Castrovilli et Bonaventura ne rentrent pas dans les mécanismes, Cabral frappe la barre transversale à la 36e minute mais l’arbitre s’arrête pour une faute sur Wisniewski, donc la première mi-temps se termine sur 1-1.

La récupération

La première variante de l’italien est tactique. Bonaventure s’échelonne dans la médiane qui se reforme à trois. Mais le premier tir au but n’est venu qu’à la 10e minute avec une tête de Quarta. Nous avons besoin de changements chez les hommes, donc après une heure, Nico Gonzalez et Brekalo remplacent Sottil et Ikoné. Nouvelles ailes et Viola se relève. Brekalo a immédiatement frappé le poteau à la 16e minute. Quand la Fiorentina monte en puissance, elle est fluide et atteint facilement le dernier tiers du terrain, Spezia recule et recourt souvent à une faute (sept cartons jaunes) qui casse le rythme du match. A la 24e minute, coup franc de Biraghi : barre transversale puis Dragowski enlève tant bien que mal le ballon à l’éventuel tap-in de Cabral. Egalement à Barak pour Castrovilli, puis Jovic pour Cabral et Duncan pour Castrovilli. A la 43e minute la balle du record : Dodò coupe vers le centre et verticalise pour Brekalo, traverse le ballon pour Jovic qui glisse puis cherche la touche en contrebas sur la sortie de Dragowski, balle sortie d’un cheveu. Immédiatement après le balle de match il est de La Spezia : Duncan pique et laisse le champ libre à Shomurodov qui vole vers Terracciano, mais sa tentative de lob est un cadeau pour le gardien de Viola.



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