Figure Européens : Guignard-Fabbri d’oro, l’Italie conquiert le tableau des médailles

Marco et Charlene, à Espoo en Finlande, s’imposent en danse. Pour les Azzurri, un butin historique de deux titres et deux médailles d’argent

Espoo, ville finlandaise, entre à juste titre dans la géographie du sport italien. A la Meetro Arena de la ville, à deux pas d’Helsinki, le drapeau italien flotte : l’équipe bleue, avec deux médailles d’or et deux d’argent, conquiert le tableau des médailles du Championnat d’Europe de figures, une épreuve dont la première édition remonte à 1891. Cela n’était jamais arrivé auparavant. Le deuxième triomphe après celui de Sara Conti-Niccolò Macii dans les binômes artistiques, le plus attendu, porte la signature de Charlene Guignard-Marco Fabbri, champions en danse comme par le passé Barbara Fusar Poli-Maurizio Margaglio à Bratislava 2001 et Anna Cappellini -Luca La nuit à Budapest 2014. Pour Charlene et Marco, qui de Fusar Poli s’entraînent sur la patinoire IceLab du Forum d’Assago, c’est la troisième fois continentale sur le podium après les médailles de bronze à Minsk 2019 et Tallinn 2022. sillage de l’école infinie et de la tradition italienne dans la spécialité.

La course

Les porteurs de la Fiamme Azzurre – elle avait 33 ans née en France, il en avait 34 de Milan, partenaires aussi dans la vraie vie après leur rencontre en 2010 grâce à « Ice Partner Search », un site international qui rassemble des patineurs de différents pays , ils arrivent là où ils s’attendaient de la météo. Et, la saison dernière également quatrième à la Coupe du monde et cinquième aux JO, c’est une consécration. Guignard-Fabbri, déjà premier de la Rhythm Dance de vendredi avec moins d’un point et demi d’avance sur la Britannique Lilah Fear-Lewis Gibson, un couple en constante ascension, en patin libre sur une musique teintée de sombre, a fait un vrai show. Avec une belle interprétation et beaucoup d’intensité. Sans aucune erreur, ils méritent un total de 210,44 points. Fear-Gibson est en argent avec 207,89. Et les Finlandais très acclamés Juulia Turkkila-Matthias Versluis – en parlant de parcours historiques et de recours entraînés par Margaglio – bronze avec 198.21. « Ce fut un long voyage qui nous a amenés ici – dit Marco, chaleureusement, en embrassant Charlene en larmes – et c’est un rêve devenu réalité ». Pour eux, capables de s’imposer dans deux étapes du Grand Prix et troisièmes de la finale à Turin cette saison, le saut qualitatif définitif s’est aussi réalisé grâce à quelques forfaits en fin de dernier cycle olympique et à l’absence forcée du scène internationale des spécialistes russes. Mais le mérite, dans l’absolu, n’appartient qu’à eux et à leur grande volonté.

Quelle Italie

Dans ce contexte, le deuxième couple italien s’en sort aussi très bien : Victoria Manni-Carlo Roethlisberger (164,21 points), désormais coaché ​​par Lanotte, après quatre participations sous pavillon suisse (son pays d’origine) avec une 20ème place comme meilleur résultat, ils finir onzième. Un placement qui, combiné au résultat de Guignard-Fabbri, garantit à l’Italie la participation de trois tandems à Budapest 2024. Ainsi que chez les femmes, les bleues seront deux : grâce à Lara Gutmann qui, après la treizième place du court, est huitième du classement libre et du classement final de la course remportée par la Géorgienne Anastasiia Gubanova devant la Belge Loena Hendrickx et la Suisse Kimmy Repond. Oui : Espoo est désormais de plein droit dans la géographie du sport italien. Et les Jeux Milan-Cortina 2026 commencent à se rapprocher un peu plus.



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