Fierté, larmes et réconfort après le triste naufrage du FC Emmen. « Retour à Maastricht l’année prochaine »

Le premier dimanche soir tropical de l’année. Plus de 8500 Drenthes auraient pu faire n’importe quoi ce soir, mais ont opté pour le voyage vers leur deuxième maison De Oude Meerdijk. Quelques heures plus tard, leur club sportif a fait faillite.

Le fait que chaque supporter gère cette déception différemment est visible sur les panneaux d’affichage immédiatement après le coup de sifflet final du match décisif d’après-compétition contre l’Almere City FC (1-2). Bien sûr, il y a de la colère. De la paresse des hommes sur le terrain. Mais en même temps les chansons du club s’élèvent. La musique comme unité réconfortante.

Pas un livre de conte de fées

Ils ont de la résilience à Emmen. Callosités sur l’âme aussi. Élevé par les résultats passés. Quand ils étaient le vilain petit canard du football professionnel et que les tribunes ici étaient beaucoup plus vides.

Mais les récentes années de succès n’offraient apparemment aucune garantie pour l’avenir. L’aventure renouvelée au plus haut niveau s’est avérée être celle des livres d’histoire et non celle des livres de contes de fées.

De grosses larmes coulent sur les joues d’un garçon. Elle ne peut pas cacher ses lunettes de soleil. Son garçon voisin lève fièrement son écharpe préférée avec le texte « Wel döt ons wat ».

Pendant ce temps, l’entraîneur sortant Dick Lukkien laisse émotionnellement le «Dickie est un Emmenaar» claquer sur lui de la part des supporters fanatiques. Son discours sans doute modeste dans un micro branlant n’atteint pas les masses.

Kiosque à kebabs

Les joueurs sont déjà à l’intérieur lorsqu’une rangée d’enfants s’égoutte de déception. Ils avaient espéré une boxe ou une photo de leurs héros rouges et blancs. Ils avaient apparemment autre chose en tête. Mais les joueurs sont des passants dans ce stade. Les enfants reviennent. Ils dormiront dans leur chemise Emmen ce soir et demanderont à maman s’ils peuvent aussi aller à l’école le matin.

« De retour à Maastricht l’année prochaine », soupiraient les toujours charmantes hôtesses de la salle de presse. Il y a des larmes avec d’autres employés du club. En dehors du stand de kebab d’Izmir, il semble encore plus occupé que d’habitude. Nourriture réconfortante pour les vrais.



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