Fiançailles, formule et… Onana : tous les nœuds de l’affaire Inter-Koulibaly

Les Nerazzurri aimeraient le Sénégalais et misent sur un prêt, mais le défenseur gagne 10 millions d’euros net et a été acheté par Chelsea pour 40 millions il y a tout juste un an.

Il avait été proposé à l’Inter dans les dernières heures du marché des transferts d’hiver, les Nerazzurri l’ont mis en stand-by et passent désormais à l’attaque. Mais pour se rendre au défenseur de Chelsea Kalidou Koulibaly, la route est sinueuse et non descendante. Car le K2, la nouvelle montagne possible de la défense de l’Inter après Milan Skriniar, est encore un joueur « lourd » à déplacer en raison de ce qu’avait été l’investissement des Bleus, pour son engagement et parce que la négociation pour le défenseur s’inscrit dans des discussions plus larges sur l’axe Milan-Londres.

FACTEUR DE TUCHEL

Il y a tout juste 12 mois, Koulibaly s’est installé à Londres pour un montant proche de 40 millions d’euros et a signé un contrat d’une valeur de 10 millions par saison. Beaucoup de choses ont changé, à commencer par les adieux de Thomas Tuchel, l’entraîneur qui avait voulu que les Sénégalais rejoignent les Bleus et qui désormais, qui sait, pourrait être le point de départ d’un éventuel transfert du joueur au Bayern Munich, dans ce qui n’est actuellement que une ‘idée’. Alors que l’Inter et Chelsea se parlent déjà et l’ont fait face à face à l’occasion du déplacement de Piero Ausilio en Angleterre.

EN JANVIER

L’amour n’a pas éclaté entre Koulibaly et Chelsea. A tel point que déjà en janvier, avec Tuchel qui s’était séparé des Bleus, l’idée Kalidou-Inter était née. Les Nerazzurri étaient désormais résignés à perdre Skriniar et un transfert du Slovaque au PSG dès l’hiver ne pouvait être exclu, une hypothèse qui aurait permis aux Nerazzurri de gagner au moins un petit pécule et de ne pas perdre l’un des plus précieux. joueurs de l’effectif. Au cours de ces derniers jours de marché agités, alors que le casting pour le remplaçant possible de Skriniar était en vie, Koulibaly a été signalé dans la Viale della Liberazione. Mais l’hypothèse s’est aussitôt éteinte justement à cause de l’engagement pharaonique du défenseur. Et l’Inter a gardé Skriniar, qui n’a en fait plus jamais joué.

LE PRESSING DE L’INTER

Désormais, les nerazzurri ont le temps de ne pas se tromper sur l’achat d’un pion fondamental dans le onze de départ de Simone Inzaghi, net de l’excellente performance de Matteo Darmian en tant que défenseur droit dans l’arrière-garde à trois. Tout le monde à l’Inter aime Koulibaly, c’est un profil de haut niveau qui peut être considéré comme un départ du club auquel il appartient. Mais en plus du salaire, il y a le problème de la formule : les Nerazzurri aimeraient bien contracter un prêt comme pour Lukaku, mais en même temps ils doivent enregistrer la pression de Chelsea pour Onana, un joueur qu’Inzaghi aimerait garder, cependant. Difficile, en ce moment, d’obtenir ce que l’on veut sans sacrifice. Mais en attendant l’Inter a jeté le masque et s’affaire à faire venir Koulibaly à San Siro, le stade où il a été victime d’insultes racistes de la part des supporters des Nerazzurri en décembre 2018 à l’occasion d’un Noël Inter-Napoli décidé par Lautaro Martinez. Dans la finale. Maintenant à Milan, ils l’accueilleraient à bras ouverts, mais la négociation n’est pas simple.



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