Fi, 100 millions de dettes. Ultimatum aux défaillants : payer les frais pour présenter une nouvelle demande

Forza Italia lance un véritable ultimatum aux défaillants au sein du parti : quiconque souhaite se représenter aux prochaines élections européennes et régionales doit d’abord se mettre à jour de ses échéances. Sans aucune exception. Il le fait avec une note qui ramène le sujet, à la veille d’une année « électorale » importante, à la table du secrétaire Antonio Tajani qui, une fois de plus, brandit un poing dur contre ceux qui tardent à payer leurs cotisations.

Ceux qui ne respectent pas les quotas risquent l’inéligibilité à la candidature

Comme il l’a fait lors de la manifestation bleue à Paestum et surtout lors du Conseil National du 1er octobre. Dans le nouveau règlement bleu, il est écrit noir sur blanc que quiconque n’est pas à jour des cotisations risque la perte des postes ainsi que de la candidature elle-même. Et en regardant dans les caisses du parti, le problème est plus qu’évident. D’où les lignes peu nombreuses mais très claires de la note : « Les parlementaires européens et régionaux qui souhaitent être reconduits doivent obligatoirement se conformer au paiement des cotisations dues au mouvement en application du règlement approuvé par le conseil national » du 1er octobre.

Et encore: «Il a été réitéré qu’il n’y aura pas d’exceptions même au prix de la perte de personnalités dont on parle encore aujourd’hui dans la presse, qui ont toujours eu des attitudes opportunistes et qui ont déjà démontré qu’elles ne concevaient l’engagement politique que à des fins personnelles» .

Des dettes de près de 100 millions

Les dernières données disponibles, celles que l’on peut lire dans le procès-verbal de la réunion du Comité Présidentiel du 13 juin, font état d’un problème de trésorerie important et qui verraient – nettes d’éventuelles corrections survenues au cours des 6 derniers mois – des dettes de près de 100 millions : 98 millions et 472 791 euros, pour être précis.

La nécessité pour le parti de se maintenir sans Berlusconi

Des chiffres dont la couverture a été directement couverte ces dernières années par son leader et fondateur, Silvio Berlusconi, d’abord comme garant puis comme créancier. La dette qui lui est due, et donc désormais envers ses héritiers précisément, s’élève à 90 millions 433 mille 600 euros. Mais aujourd’hui, comme Tajani lui-même a voulu le souligner à plusieurs reprises, les choses ont changé et le parti veut et doit subvenir à ses propres besoins.



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