Feu vert au projet de loi concurrence en commission après l’accord sur les établissements balnéaires. Le nœud de taxi reste


Après avoir trouvé un accord sur les établissements balnéaires, le feu vert a également été donné au projet de loi sur la concurrence en commission de l’industrie au Sénat. Le texte est désormais attendu à la Chambre le 30 mai pour approbation. Mais un passage parlementaire trouble à l’hémicycle est attendu. Les députés de la Lega Elena Maccanti, chef de groupe à la commission Transports, et Edoardo Rixi, gestionnaire national des Infrastructures, ont déjà fait savoir que le vent allait souffler en demandant bien en amont l’extrait de l’article 8 sur la réforme des taxis.

Des licences aux sanctions : le nœud taxi

L’article 8 contient la délégation au gouvernement d’adopter un décret législatif pour la révision des règles sur les transports publics non réguliers. Parmi les dispositions envisagées : « l’adaptation de l’offre de services aux mobilités qui s’opèrent au travers d’applications web utilisant des plateformes technologiques d’interconnexion des passagers et des conducteurs. Mais aussi (l’un des points les plus délicats) « la promotion de la concurrence, même lors de l’octroi de licences, afin de stimuler des standards de qualité plus élevés ». Ainsi que « l’adaptation du système de sanctions pour les infractions administratives, en identifiant des sanctions efficaces, dissuasives et proportionnées à la gravité de l’infraction, également afin de contrer l’exercice non autorisé du service de transport public, en déléguant la compétence pour l’imposition de sanctions administrative aux collectivités territoriales.

Baignade, accord sur les indemnités : un arrêté pour les calculer

Quant au texte approuvé en commission, il a été décidé de confier la définition de l’indemnité, qui sera à la charge des successeurs, au décret législatif ultérieur avec lequel le gouvernement devra définir les règles des nouveaux appels d’offres. Puis confirmée, par rapport aux premières reformulations discutées par le gouvernement et la majorité, la prolongation d’un an de l’expiration des concessions, jusqu’à fin 2024, au cas où les Communes se heurteraient à des empêchements objectifs, y compris des contentieux, qui ne ne pas permettre la conclusion des appels d’offres d’ici 2023 comme l’exige la sentence du Conseil d’Etat qui a rejeté la maxi-extension à 2033.

Services publics, en maison sans motivation

Sur les services publics locaux, les filiales de l’Etat et les ports, le schéma initial du gouvernement en ressort réduit. Dès la réforme des services publics locaux, l’obligation pour les collectivités locales, pour les marchés supérieurs au seuil communautaire, de justifier d’un motif anticipé, à transmettre à l’Autorité de la concurrence, le choix de recourir à la gestion interne a été supprimé.

Filiales, rôle limité de la Cour des comptes

Le texte du gouvernement sur les missions de la Cour des comptes dans l’évaluation de la création de nouvelles entreprises publiques est limité. Avec l’amendement approuvé en commission, la Cour doit donner son avis sur la viabilité financière, l’efficacité et la rentabilité de l’action administrative, dans un délai de 60 jours, après quoi l’administration concernée peut encore procéder



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