Fermeture des BCC : le personnel ne se sent pas en sécurité à cause des chasseurs de bonnes affaires agressifs


BCC a fermé toutes ses succursales mardi pour des raisons de sécurité du personnel. La vente en faillite de la chaîne d’électronique a suscité des clients impatients, en colère, voire agressifs, à l’intérieur comme à l’extérieur du magasin. Le BCC de Breda a également fermé ses portes lundi après-midi et n’a été ouvert que brièvement mardi.

Écrit par

Arnold Tankus

Le BCC de Breda est fermé, mais les gens passent régulièrement, regardent à l’intérieur et continuent leur chemin. Daphné, 23 ans, de Breda, arrive justement. « J’ai un nouvel appartement, je pourrais utiliser des trucs moins chers pour ça. Tout est si cher de nos jours », explique-t-elle pour expliquer pourquoi elle vient chiner les bonnes affaires. «Je ne pense pas qu’il ouvrira encore. Dommage. »

Beppie de Breda voulait acheter une liseuse à prix réduit, mais comprend que le magasin est fermé. « Ce n’est tout simplement pas bien que les gens agissent ainsi. Mais c’est dommage que je ne puisse plus y aller. Bianca le pense aussi. Elle voulait « gagner » quelque chose d’Apple avec une réduction de dix pour cent. « Ce n’est pas grand-chose, mais c’est quand même un bonus. » Bianca trouve également dommage que le BCC ferme. « C’était notre magasin habituel d’électronique avec un personnel formidable. »

« Quatre cents euros de réduction, ça vaut le coup. »

Au BCC fermé, Jeanine attend la livraison d’une machine à laver. « J’ai bénéficié d’une remise de quatre cents euros, ça vaut le coup. Je voulais d’abord acheter un modèle moins cher, mais j’en ai désormais un avec plus d’options pour le même prix. Elle a également commandé un sèche-linge. « Ils ont dit samedi que tout serait toujours livré. » Heureusement, Jeanine n’a pas encore payé les appareils électroménagers. « Juste un peu de patience », espère-t-elle.

Marcel travaillait au BCC à Breda lundi et mardi pour mesurer le bâtiment. « J’en ai entendu des extraits et mes collègues en ont également beaucoup dit », dit-il. « Les gens étaient impatients à l’intérieur, les gens à l’extérieur ne voulaient pas attendre. L’atmosphère était rude, voire menaçante. Cela allait bien plus loin qu’un gros mot.

« Nous sommes dans une société du ‘je’. »

Il ne comprend pas pourquoi les gens réagissent ainsi. « Le personnel va bientôt perdre son emploi. Ils ont beaucoup plus de travail que d’habitude, sont super sympas et continuent de vous aider. Apparemment, cela n’a pas d’importance. Selon Marcel, les gens ont des mèches beaucoup trop courtes. « Nous sommes dans une société du « je ». J’en fais également l’expérience dans mon travail. Mais si vous voulez être aidé avec respect, vous devez aussi vous comporter avec respect. Le respect est une voie à double sens », conseille-t-il.

BCC a fait faillite à la fin du mois dernier. Les syndics ont lancé une vente en faillite afin d’obtenir le plus d’argent possible pour les actions que l’entreprise possède encore. Cela a déjà provoqué du monde la semaine dernière, mais n’a pas encore posé de problèmes.

Selon RTLZ les conservateurs et la direction de BCC travaillent actuellement sur une solution. Par exemple, du personnel de sécurité peut être embauché pour protéger les employés du magasin. Les magasins pourraient alors rouvrir. Cela serait prévu pour jeudi au plus tôt.

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