Vendredi dernier, le conseil d’administration de l’AFCN et le Conseil scientifique des rayonnements ionisants – un organisme indépendant – ont approuvé le plan d’arrêt du réacteur d’Engie. Cela marque le 23 septembre comme le dernier jour où Doel 3 produit de l’électricité. Des sources bien informées confirment que « les travaux préparatoires au démantèlement du réacteur ont également été approuvés ».
Il ne s’agit pas encore du démantèlement définitif – qui ne peut se faire qu’après délivrance d’un permis par l’AFCN – mais des étapes intermédiaires vers celui-ci. Selon des sources, cette phase débutera « dans les prochains mois ».
Les travaux préparatoires rendent l’arrêt du réacteur irréversible, dit-on. « Un redémarrage est considéré comme extrêmement compliqué, voire impossible, après la décontamination chimique du circuit », a déclaré une source proche du dossier.
Cela supprime la possibilité de maintenir la centrale nucléaire en veille pour un éventuel redémarrage. Une option dont dispose l’Allemagne, car les travaux préparatoires au démantèlement des centrales nucléaires n’y commenceront que plus tard.
Le scénario allemand a été préféré par le président de l’Open Vld, Egbert Lachaert, qui a également reçu plus tard le soutien du leader du CD&V Sammy Mahdi et du vice-Premier ministre David Clarinval (MR).