Fermer sur les vandales des monuments : ils risquent jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 10 000 euros d’amende


A ce stade, les fans qui ont levé le coude ou les farceurs sont prévenus : s’ils sont surpris en train de salir ou d’abîmer une fontaine, un monument ou un tableau, ils risquent un emprisonnement de 6 mois à 3 ans et une amende de 1 500 à 10 000 euros. Quiconque dévaste et pille des musées, des archives, des zones archéologiques et des monuments, mais aussi un bien paysager peut être puni d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 16 ans. Des sanctions plus sévères pour ceux qui volent ou détiennent illégalement un bien d’art, pour les trafiquants, pour les pilleurs de tombes terrestres et maritimes.

Vols et vandales d’art, la répression arrive

Insérer un titre spécifique sur les délits contre le patrimoine culturel dans le code pénal, afin de garantir un niveau de protection et de protection plus élevé au patrimoine artistique et culturel italien, au centre ces dernières années d’attaques, de dégradations, de vols, de trafics et de opérations illégales. C’est l’objectif de la loi sur les crimes contre le patrimoine culturel, qui a obtenu le feu vert définitif (et unanime) de la Chambre. Les nouvelles règles vont dans le sens d’un durcissement, avec des sanctions plus sévères pour ceux qui détériorent des monuments, des œuvres d’art ou des beautés naturelles en Italie.

De nouveaux crimes sont introduits

Attendue depuis des années (le ministre de la Culture de l’époque, Francesco Rutelli, jugé entre 2006 et 2008), la loi introduit de nouveaux délits, dont celui de « vol de biens culturels » (pour lequel des peines de 2 à 6 ans de prison, de 4 à 10 s’il existe d’autres circonstances aggravantes) et augmente les peines pour recel et blanchiment lié à l’art, punies respectivement d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans et jusqu’à 14 ans. Mais elle fournit également des circonstances aggravantes de dévastation et de pillage lorsque ceux-ci affectent l’art, le paysage, les musées, les zones archéologiques.

Lorsque la circonstance aggravante se produit

Toutes les infractions contre le patrimoine culturel sont aggravées (peine portée d’un tiers à la moitié) si : elles causent des dommages d’une gravité considérable ; sont commis dans l’exercice d’une activité professionnelle, commerciale, bancaire ou financière. Dans ce cas, en outre, la peine accessoire d’interdiction d’exercer une profession ou un art est appliquée) en plus de la publication de la sentence.

Voici, en résumé, ce qui change.



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