Le Brésilien a décidé du match contre la Roma en tant qu’attaquant central. Et il n’a pas regretté l’absence d’Immobile
Felipe Anderson est devenu l’as de Maurizio Sarri pour remporter le derby. Hier, le Brésilien a signé le but qui a éliminé la Roma. Lors du dernier championnat, c’était le 26 septembre 2021, il a marqué son troisième but lors d’une victoire 3-2 lors du premier derby avec le Commandant sur le banc. Dans le signe de Felipe. Mais aussi de Sarri, qui s’est tourné vers la Lazio le meneur de jeu qui avait quitté Rome à l’été 2018. Il ne faisait plus partie des plans de Simone Inzaghi. Des raisons tactiques mais aussi des scories profondes d’une relation détériorée sur le plan personnel.
LOIN D’INZAGHI
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Dans la soirée du 5 février 2018, après le match perdu à domicile face au Gênes, il y a eu des étincelles entre le sélectionneur et le Brésilien qui n’avait pas digéré l’utilisation de l’ailier droit dans l’entrejeu à cinq, depuis le relais de Marusic dans le vingt dernières minutes. Inzaghi ne le voyait plus en première ligne de son 3-5-2 où Luis Alberto volait aux côtés d’Immobile. La querelle venimeuse dans le vestiaire Olimpico a conduit à l’exclusion du Brésilien pour le prochain match, le match à l’extérieur à Naples, et au banc pour le match à domicile contre Vérone. Il est revenu à Reggio Emilia, contre Sassuolo, réalisant les deux passes décisives pour le doublé de Milinkovic. Son histoire avec la Lazio, cependant, était en préparation. À la fin de la saison, Felipe Anderson a rejoint West Ham. Dans le but de révéler en Premier League cette star qui avait été dans la Lazio de Pioli. L’exploit du championnat 2014-15 avec dix buts marqués. Un chauffeur au flair éblouissant. Cet été-là, Manchester United l’a repéré, la proposition sur 50 millions a fait hésiter Lotito mais il ne voulait pas le vendre. Au fil du temps, cette offre infructueuse est devenue un regret pour Felipe Anderson. Une raison qui l’a poussé trois ans plus tard à West Ham. En 2013, il a été payé à Santos environ 8 millions d’euros, en 2018, la Lazio l’a revendu pour 33 millions. En Angleterre, cependant, Felipe Anderson, après un bon départ, s’est perdu dans sa discontinuité. La parenthèse en prêt à Porto n’a pas aidé à le relancer. Aussi parce qu’entre-temps le Brésilien avait été entouré d’une « saudade » grandissante pour Rome. La nostalgie des années Biancocelesti a rapidement refait surface sur les réseaux sociaux. Et en juin 2021, lorsque le club a annoncé l’arrivée de Sarri sur le banc, un like de Felipe Anderson est immédiatement apparu. Le rêve de son retour s’est rapidement concrétisé. Tenant compte du fait que Sarri l’aurait déjà voulu dans son Naples. De retour en bleu et blanc, avec des selfies du restaurant avec vue sur le Colisée. Sans trop peser sur les caisses sociales puisqu’il restait d’anciens crédits de West Ham pour la vente de trois ans plus tôt. À Formello, les rendements ne font pas partie de la gestion du marché, mais pour Felipe Anderson il y avait une exception. Egalement recherché par le président Lotito, fan personnel du talent du Brésilien.
AVEC LE CAPITAINE
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Depuis les premiers jours du camp d’entraînement d’Auronzo en 2021, Sarri est enchanté par le répertoire du Brésilien. Mais le technicien a cherché plus loin. En élaborant un plan de travail qui, dans une clé tactique, aurait pu faire grandir Felipe. En misant sur la continuité à acquérir. Le meneur de jeu qui éclaire le jeu depuis le trocart a dû équilibrer avec le travail demandé sur l’aile droite en 4-3-3. Déplacez-vous à travers le tableau. Pas seulement pour attaquer, mais aussi pour défendre. La saison dernière, il n’a raté aucun des 48 matches du calendrier de la Lazio. Toujours présent aussi dans celui-ci : titulaire permanent lors des treize matches de championnat, en Ligue Europa il n’a pris le relais qu’une seule fois (le chiffre d’affaires avec Sturm Graz) sur les six matches disputés. Et avec l’arrêt d’Immobile Sarri, il l’a déplacé au centre de l’attaque. Sans l’attaquant, la Lazio s’est imposée deux fois en quatre matches : deux victoires (contre l’Atalanta et Rome) signées par les buts d’Anderson. Qui a marqué dimanche son troisième centre dans le derby (le premier du 2-2 de 2014-15), égalant la primauté brésilienne dans le derby détenue par Hernanes, présent à l’Olimpico et impliqué dans les célébrations d’après-match. Il est monté à quatre buts cette saison : il a aussi marqué avec l’Inter et Feyenoord, autres victoires. Après le derby les louanges de Sarri. « Je l’ai complimenté comme je l’ai souvent fait, c’est extraordinaire. Qu’est-ce que je lui ai dit avant ? Que si nos gens veulent un jeu dynamique, nous le leur donnerons. Il le fait aussi bien l’attaquant central, interprétant clairement le rôle en fonction de ses caractéristiques – a déclaré l’entraîneur Biancoceleste -. Il voyage par des voies extérieures, il ne donne pas de repères, c’est un joueur agaçant. Il marque aussi quelques buts cette année. Il nous convient également en tant qu’externe. Bien sûr, si Ciro revient, c’est mieux… « . Et Felipe a essayé de contenir sa satisfaction. » Le but était une joie, mais la victoire vaut plus. Un derby à retenir : je garderai mon maillot. Immobile est un leader . Moi je joue dans son rôle, il m’a donné des conseils que je ne peux pas dire, c’est un prof. J’espère qu’il reviendra bientôt, tant qu’il n’est pas là je garde tous ses secrets sur les mouvements… « Le nouveau Felipe Anderson est né à l’école Il y a toujours quelque chose à apprendre sur le terrain : la recette pour laisser s’épanouir son talent au quotidien.
7 novembre 2022 (changement 7 novembre 2022 | 14:58)
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