C’est ce qu’a déclaré le directeur général de Fedasil, Michael Kegels, devant la commission spéciale de la Chambre sur la traite et le trafic d’êtres humains. Selon Kegels, les disparitions de migrants mineurs sont un problème qui dure depuis des années. “Il s’agit de jeunes qui partent spontanément ou qui n’arrivent jamais à destination, dans le centre d’accueil.” Kegels a déclaré qu’il signalait les disparitions à Child Focus. Il a salué la task force mise en place par le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Sammy Mahdi. “Fedasil travaille à l’élaboration d’un protocole national sur la disparition des mineurs. Nous en sommes à la phase finale.”
Un deuxième défi concerne donc ceux qui ne se présentent pas au réseau Fedasil, même s’ils devraient y faire appel. “Il n’y a actuellement aucune initiative pour communiquer avec ce groupe cible”, déclare Kegels. Il existe de bons exemples à l’étranger, notamment en Suède. “Par exemple, via les transports en commun, nous pouvons essayer de collecter des données sur les personnes qui se trouvent en dehors du réseau régulier et qui sont dans une situation précaire.” Kegels recommande également de mettre en place des structures d’abris plus petites.