FD Mediagroep va réviser sa politique concernant les freelances. L’entreprise derrière Quotidien financier et BNR Nieuwsradio travaillera moins avec des indépendants et davantage avec des emplois (à temps partiel) à partir de 2025. Le directeur financier Jeroen van Dijk l’a annoncé mercredi dans un e-mail adressé aux indépendants travaillant dans l’entreprise.
Il y a eu une grande agitation parmi les pigistes du secteur des médias cet été lorsque la NOS a annoncé un plan similaire. La NOS a annoncé qu’elle chercherait des emplois alternatifs pour plus de deux cents emplois indépendants. La raison de ces changements de politique est qu’à partir de 2025, les autorités fiscales appliqueront des mesures plus strictes à l’égard des faux travailleurs indépendants, c’est-à-dire des salariés qui font la même chose que des salariés permanents mais sans protection du droit du travail. Le secteur des médias est l’un des secteurs aux Pays-Bas où travaillent de nombreux indépendants.
FD Mediagroep souligne dans l’e-mail que la quantité de travail ne diminuera pas, mais que la répartition entre les indépendants et les contrats de travail va changer. L’organisation offre aux indépendants la possibilité de s’orienter vers un emploi et les invite à y réfléchir. « L’objectif est d’apporter de la clarté à tout le monde avant la fin de l’année et de mettre à profit le premier semestre 2025 pour mettre en œuvre les changements en bonne concertation. »
Nouvelle situation
Seulement à ça Quotidien financier Il y a déjà plus d’une centaine de travailleurs indépendants qui seront concernés par la nouvelle politique, explique le rédacteur en chef Perry Feenstra. « Nous réfléchissons à la manière de gérer la nouvelle situation, mais cela revient à bricoler les contrats ici et là. Tout le monde sait que cela se produit, je n’ai entendu aucune inquiétude majeure parmi nos employés.
Outre une application plus stricte en 2025, une nouvelle loi est également soumise au Conseil d’État, la loi sur la clarification de l’évaluation des relations de travail et de la présomption légale (Vbar), qui s’attaque également plus strictement au faux travail indépendant. Tous les indépendants du secteur des médias ne sont pas satisfaits de cette évolution. « Inquiétante et beaucoup trop stricte », c’est ainsi que le journaliste et créateur de podcast Kick Stokvis a décrit la nouvelle législation. CNRC après que le NOS a annoncé sa nouvelle politique. « Même s’il est positif que la loi protège un grand groupe de personnes, il sera difficile pour de nombreuses personnes de rester indépendantes. Les journalistes qui travaillent dans différentes rédactions ne pourront bientôt plus le faire et seront soudainement étiquetés comme de faux indépendants. Alors qu’ils se considèrent comme des entrepreneurs et n’ont besoin d’aucune protection.»
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