« Faux départ » pour le cabinet Schoof en matière de transparence sur les rencontres avec les lobbyistes


Le cabinet Schoof a fait un « véritable faux départ » en matière de transparence concernant les rencontres avec les lobbyistes. C’est la conclusion de l’ONG Open State Foundation dans un rapport de recherche publié lundi. Malgré des années d’insistance de la Chambre des représentants et des organisations internationales et des intentions énoncées dans l’accord de coalition, les ministres et les secrétaires d’État ont souvent omis de révéler quels lobbyistes ils ont rencontrés ou de quoi ils ont discuté au cours de leurs deux premiers mois au sein du nouveau gouvernement.

Les ministres servent dans leur agendas publics pour indiquer avec quelles parties externes, personnes ou organisations extérieures au gouvernement ils se réunissent et de quoi ils parlent. Cela est nécessaire pour donner un aperçu des conflits d’intérêts et de l’influence administrative.

Au cours des premiers mois du cabinet Schoof, les 29 ministres et secrétaires d’État ont rendu publics au total 160 accords avec des lobbyistes. Mais Open State a trouvé 33 nominations sur les réseaux sociaux qui ne figurent pas dans le registre – il est probable que ce nombre soit en réalité encore plus élevé, car les ministres ne publient pas toutes les nominations sur les réseaux sociaux. Si les ministres ont effectivement enregistré leurs nominations, ils ne l’ont fait conformément aux directives que dans 13 pour cent des cas au cours des deux derniers mois.

Contraste avec l’accord de coalition

Les résultats contrastent fortement avec le programme gouvernemental présenté vendredi par le PVV, le VVD, le NSC et le BBB. Dehors l’accord: « Nous promouvons également la transparence entre les ministres. Nous mettons en œuvre les recommandations du GRECO relatives à la politique d’intégrité des ministres.

Le « Groupe d’États contre la corruption » (GRECO) est l’organe anti-corruption du Conseil de l’Europe et a exhorté divers cabinets dirigés par Mark Rutte à introduire des réglementations en matière de lobbying. Pour prévenir les (soupçons de) conflits d’intérêts, Rutte-IV a ensuite choisi l’année dernière des agendas publics des ministres, dans lesquels ils enregistreraient tous les rendez-vous avec des acteurs externes, avec les sujets de discussion et pour chaque point de l’ordre du jour un contact accessible pour plus d’informations.

Six ministres n’ont pris aucun rendez-vous avec un parti extérieur au cours des deux premiers mois du cabinet Schoof : Marjolein Faber (PVV), Eddie van Marum (BBB), Caspar Veldkamp (NSC), David van Weel (VVD), Jurgen Nobel (VVD) et Eddy van Hijum (NSC). «L’agenda pratiquement vide du ministre Uitermark, responsable de la gouvernance transparente et membre du parti d’Omtzigt qui avait auparavant pris les devants sur ce thème, est particulièrement incompréhensible», déclare Serv Wiemers, directeur de l’Open State Foundation. Judith Uitermark a inscrit un rendez-vous à l’ordre du jour public.

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