Faux départ de "neuf" Chelsea : seulement 0-0 avec Fulham

Avec Enzo Fernandez, payé 120 millions, et Mudryk comme titulaires, les Bleus sont stoppés par leurs voisins londoniens

Pour l’instant, les progrès suffisent. Le nouveau Chelsea joue un grand match à Stamford Bridge contre Fulham, dans le premier d’Enzo Fernandez et de la nouvelle ère, mais ils ne vont pas au-delà du match nul 0-0 contre l’équipe de Marco Silva, confirmant tous les problèmes offensifs qui les ont limités à 22 buts en 21 matchs et à les éloigner de la zone de la Ligue des champions. Mieux vaut alors profiter d’Enzo, immédiatement protagoniste, et du sentiment général qu’il s’agit d’une autre équipe, avec un pas de plus par rapport à celui qui a balbutié jusqu’à présent. Fulham, qui garde 2 points de plus que Chelsea au classement (32 contre 30), interrompt la série de deux défaites et s’affirme comme une équipe très difficile, bien meilleure que ce niveau de salut que le coach ne cesse de lui demander.

LES CLÉS

La première mi-temps d’Enzo Fernandez est le signe d’espoir dont Chelsea a besoin. La recrue la plus chère de l’histoire du marché anglais met 10′ pour prendre l’entrejeu des Bleus et le dominer : décisif en tacle, rapide à lire le jeu, éclairant de ses passes, bon dans les choses simples et encore meilleur dans les compliquées . Dans la seconde moitié, son impact a diminué, comme prévu, mais il a immédiatement semblé être l’homme idéal pour « construire pour aujourd’hui et demain », comme l’a dit Potter. Badiashile était aussi impressionnant, défenseur central aux côtés de l’immortel Thiago Silva, le meilleur des nouveaux joueurs. Chelsea, qui a retrouvé James après plus d’un mois de blessure, semblait à l’aise dans le 4-3-3 de Potter, avec Enzo d’abord puis Gallagher le gérant. Le problème reste devant, où Havertz bouge beaucoup mais reste léger, où Mudryk a bloqué le premier en tant que partant et où le Sterling de retour, la recrue Madueke et Datro Fofana, celui qui s’est rapproché le plus du but, ont bien bougé en seconde période. Il ne suffisait pas de marquer, de faire plier Fulham, qui était aligné de manière importante et prêt à souffrir comme Silva le leur demandait. C’est sur cette capacité à jouer en équipe, avec les ex Willian et Tete en évidence, que Fulham a construit sa saison extraordinaire.

LE MATCH

La première mi-temps s’illumine lorsque Fernandez monte de niveau. Après 10′ d’acclimatation, Enzo reprend le jeu, inspirant les meilleures chances de Chelsea. Fulham était à la hauteur, bien qu’avant la pause, ils tremblaient pour le poteau que Havertz a lancé pour dépasser Leno. Cela repart de 0-0, Potter remplaçant le terne Mudryk par Madueke, une autre nouveauté sur le marché. L’attaque est plus vivante, surtout après un quart d’heure où Sterling et Datro Fofana entrent également : l’ancien Molde à la 79e avale la défense de Fulham, dont le gardien Leno, mais Ream sauve sur la ligne. Chelsea insiste, mais le but ne vient pas. Pour l’instant, les signes positifs suffiront.



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